La question divise profondément les sondés en fonction de leurs préférences politiques, leur genre et leur couleur de peau.
Les Américains estiment massivement que Donald Trump n’a pas rendu « sa grandeur à l’Amérique », comme promis dans son slogan de campagne. Selon un sondage rendu public mercredi 27 septembre par l’Université Quinnipiac, seulement 36% des sondés approuvent son action à la Maison Blanche depuis le début de son mandat en janvier.
56% des Américains interrogés jugent même que l’ancien magnat de l’immobilier n’est « pas apte » à occuper la présidence, contre 42% d’un avis contraire, selon cette enquête d’opinion. Depuis mars, le taux de satisfaction de l’action du président américain a oscillé entre 33 et 40%. 51% des personnes interrogées se disant embarrassées d’avoir Donald Trump comme président contre 27% se disant fières.
« Avec un taux de satisfaction bloqué dans les 30%, son caractère et son jugement mis en cause, le président Donald Trump doit faire face à la dure réalité qu’une majorité d’électeurs américains pense qu’il n’est tout simplement pas apte à occuper le poste le plus important du pays », a commenté le directeur adjoint de l’institut. Et de conclure :« il n’y pas d’aspect positif ».
94% des électeurs noirs et 63% des électrices l’estiment inapte
La question divise profondément les sondés en fonction de leurs préférences politiques, leur genre et leur couleur de peau. Chez les démocrates, 94% des électeurs pensent que Donald Trump est inapte à occuper le Bureau ovale, alors que 84% des républicains pensent qu’il l’est. Cette proportion est 50% contre 48% chez les électeurs blancs et 49% dans chaque camp pour les hommes.
Les électeurs noirs, eux, sont 94% à juger le 45e président des États-Unis inapte, et 63% des femmes sont du même avis, toujours selon ce sondage.
Ces électeurs américains s’accordent en revanche sur un point: Donald Trump devrait arrêter de tweeter. 69% des personnes interrogées pensent que le président américain devrait prendre ses distances avec le réseau social, contre seulement 26% qui approuvent l’utilisation intensive qu’en fait le président américain.
Enquête réalisée du 21 au 26 septembre avec une marge d’erreur de 3,1%, sur un échantillon de 1 412 sondés.
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