Le troisième arrondissement de Yaoundé, plus précisément le quartier Nsam, a été le théâtre d’une découverte macabre ce mardi matin. Le corps sans vie de Sylvie Louisette Ngo Yebel, journaliste, a été retrouvée dans un état de putréfaction, mutilé et sectionné en trois parties et emballé dans deux valises. Selon plusieurs témoignages recueillis par le lanceur d’alerte Paul Chouta, la journaliste aurait été enlevée par des individus non identifiés avant d’être froidement abattue à Yaoundé. Les proches de la victime ont fait part de leur choc et de leur douleur face à cet acte barbare qui a ôté la vie à une voix importante de la presse camerounaise. Les circonstances entourant la mort de Sylvie Louisette Ngo Yebel demeurent troubles, mais l’évidence de tortures sur son corps laisse entrevoir la cruauté dont elle a été victime. alors que le meurtre du journaliste Martinez Zogo continue de secouer le Cameroun, ce nouveau drame vient encore frapper la profession. Cette nouvelle tragique vient s’ajouter à une série d’attaques visant les journalistes au Cameroun, créant davantage de la psychose au sein de la presse camerounaise et de la population en général.
Sylvie Louisette était chargée de communication au sein de la COMIFAC (commission des forêts d’Afrique Centrale) depuis février 2019. Elle œuvrait pour la préservation de l’environnement et la protection de la biodiversité. Elle était également membre du bureau du RECEIAC (Réseau des Communicateurs pour l’Environnement et l’Information en Afrique Centrale)
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