La campagne électorale pour la présidentielle du 27 août prochain a été lancée au Gabon samedi 13 août. Les 14 candidats en lice ont deux semaines pour convaincre les électeurs. Ce n’est pas encore la grande fête dans la capitale, mais le président sortant, Ali Bongo, a démarré sa campagne avec un meeting à l’Américaine.
Samedi, une partie de la capitale gabonaise s’est réveillée couverte d’affiches d’Ali Bongo. L’indépendant Roland Désiré Aba’a Minko a tâché de rivaliser avec le président sortant, et l’on a aussi aperçu quelques affiches format A3 de Jean Ping.
La ville a par ailleurs connu des embouteillages, à cause du meeting d’ouverture d’Ali Bongo dans un stade de plus de 45 000 places. Pour ce premier rendez-vous avec les électeurs, le président a fustigé l’affaire de son acte de naissance :
« Un acte de naissance comme programme politique, où avons-nous vu ça ? Ceci est déplorable, lamentable, pitoyable ! Alors, je le répète à ceux qui ne savent pas : je suis Ali, né à Brazzaville le 9 février 1959. Mon père s’appelait Omar Bongo Ondimba ! Ils le savent, mais ils font semblant. »
Dans un style énergique, à tous ses adversaires, il a promis un « KO » le 27 août : « Pas de victoire aux points, un KO pour sauver le Gabon ! Car tous ces messieurs présentent un risque pour notre pays », a-t-il assuré, se présentant même comme le candidat du changement.
Le chef de l’Etat prône un changement du système clientéliste de son défunt père, qui a fabriqué trop de privilégiés devenus opposants. Pendant ce temps, samedi, Casimir Oyé Mba était dans le 3e arrondissement de Libreville, Jean Ping à Lambaréné. Paul Mba Abessole lance sa campagne ce dimanche 14 août dans la capitale par une conférence de presse.
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