Samuel,
Je viens te souhaiter une bonne Fête de la Jeunesse, ce 11 Février 2016. Je sais à quel point tu es attaché à ton Pays et aux questions qui regardent sa Jeunesse. Quelle occasion donc que celle-ci, pour t’inviter à ouvrir ton cœur afin de lire entre ces lignes, ce que je te suggère comme ma petite contribution à ton souci pour le bien-être collectif, en particulier de nos jeunes compatriotes.
Samuel,
Je sais surtout que cette lettre te surprend, de la part de quelqu’un que tu as déjà classé au rang d’ennemi et que tu considères, comme un de ceux qui veulent te « voir tomber » ou te « réduire à néant ». Tu n’aurais pas tort de le penser, tellement nos positions ont été éloignées au cours de ces deux dernières années comme jamais avant.
En effet, je n’ai pas été frappé d’enthousiasme au sujet de certains actes qui te sont attribués et qui ont fini par avoir raison de mon admiration. Ah, quand je parle d’admiration, je vois déjà cette foultitude de réactions des gens qui t’aiment à perdre raison, au point de considérer tout son, discordant comme de la jalousie. Puisque certains ont fini par te convaincre que le monde entier est jaloux de toi, de tes succès et que quiconque ose être critique avec toi est jaloux de ta fortune parce que soit incapable d’y accéder, soit parce que incapable de se faire une fortune y comparable. Bref, une attitude incroyablement enfantine, qui a fini par éloigner de toi ceux qui auraient pu te dire une vérité essentielle capable de t’éviter l’abime dans la quelle tu te retrouves aujourd’hui.
Dans ce contexte, dois je te rappeler l’affection que je t ‘ai toujours témoignée? Et mon soutien en public ou dans l’ombre, lorsque tu traversais des moments de turbulence dans ta riche carrière en occident? Te souviens-tu de cette émission télévisée de grande écoute en Italie ou je fustigeais le fait que tu n’aies jamais pu remporter le Ballon d’Or dont je reste convaincu qu’il te fut simplement refusé? Et quand je disais au public italien son tort de te saluer avec des cris de racisme?
J’ai choisi quelques trois photos emblématiques dont toi et moi nous souviendrons aisément du moment et de l’endroit où elles ont été prises. Mais ce sont des photos prises en un temps espace étendu sur plusieurs années. La première photo a été faite chez nous Milano. La deuxième est le souvenir du mondial sud-africain ou je portais ton maillot numéro…9 avec ton nom. Quant à la dernière, elle devrait encore convaincre les plus sceptiques. Elle fut prise à la veille de la finale de la Champions League Barcelone vs Man United à Rome en 2010. Ce jour-là tu venais à peine de rejoindre l’Hôtel Veneto au centro de Rome, quand je t’avais surpris par un coup de fil et tu m’invitas à te rejoindre le soir à 18 heures. Ce fut un honneur puisque que pendant que des milliers de personnes se bousculaient encadrées par la police, tu envoyais le responsable Sécurité du Barca me chercher. Je revois des centaines de camerounais me tendre des lettres que je devais te remettre. Cette photo est une réalisation de Eric Abidal…Alors que je te laissais mon numéro de téléphone italien. C’était pour le décor et afin de répondre à ces nombreuses personnes qui ne te voient qu’a la télé et parce que, sur internet, tous les chats sont gris.
Samuel,
Notre dernière rencontre physique a eu lieu dans les Salles d’attente saintes du Vatican, quand le Pape François nous invita tous les deux, en qualité de modèle pour la jeunesse, toi au Cameroun et moi en Italie, afin d’aller l’aider à promouvoir la PAIX à travers une rencontre caritative de football. Et ce jour-là, un 1er septembre, je t’invitai à saisir cette occasion pour faire la Paix, conscient que de nombreux évènements survenus au Cameroun ou engageant la vie de notre pays, nous avaient divisés. Parce que, aussi, j’avais une ritournelle de choses à te reprocher. En considérant que toi aussi tu aurais pu avoir des choses à me dire.
La presse italienne et camerounaise m’ont tapé dans le ventre afin que je leur dise ouvertement ce que je te reproche. Mais j’ai toujours estimé que le dialogue était encore nécessaire, malgré ton incompréhensible attitude aux relents de supériorité.
Samuel,
Tu sais ce que je te reproche. Apres mon départ du Cameroun, de nombreux réseaux qui ne pouvaient plus m’atteindre physiquement, avaient décidé de me ruiner socialement en me présentant au Cameroun comme un homosexuel (SACRILEGE EXTREME AU PAYS) et en occident comme un homophobe (sacrilège EXTREME en occident). Alors que j’étais en Italie depuis trois ans, je fus informé par des amis que des medias relayaient en boucle l’arrestation d’un étudiant emprisonné a Yaoundé, dit-on, pour avoir dragué un ministre par SMS. Cinq ans plus tôt j’avais signé de ma main un article repris par plusieurs journaux pour dénoncer les abus sexuels des politiques camerounais, comme seul moyen pour l’ascension sociale. Depuis, ma vie avait basculé jusqu’à mon exil. L’étudiant corrompu pour Jouer ce rôle de « pédé » se faisait appeler Roger Jean Claude Mbede. Pas drôle cette coïncidence 5 ans après. Ta mère Alice Nkom était passée par la. Pendant que les réseaux étaient en branle pour m’assassiner physiquement en Italie, et sur recommandation de ta mère Alice Nkom et ton ami Amougou Belinga, pdg du Groupe Anecdote et de Vision 4, reconnu comme très actif dans les affaires de mœurs suspectes, toi tu avais commencé à me combattre. Tu avais entrepris un travail de destruction en sous-marin, ton aura aidant. Tu as interdit aux joueurs de l’équipe nationale à ta solde de me fréquenter et as fait renvoyer certains quand tu étais tout puissant. J’ai toujours voulu te dire que moi je vis en occident et je sais me battre et que je n’avais pas besoin de l’argent du football pour vivre. Tu as réussi à me faire détester cette équipe nationale aujourd’hui constituée de garçons plus enclins à faire du tribalisme, du clanisme et de la politique plus qu’ils ne jouent au football. A force de me combattre tu t’es retrouvé avec moi en face de toi lors de tes nombreuses erreurs. Et moi, à force de te demander de ne pas te laisser instrumentaliser par mes ennemis politiques, je me suis dit que tu allais le regretter quand la politique allait te bruler. Parce que la politique est comme la mafia. Elle t’utilise avant de t’assassiner dès la fin de ta mission. Je n’ai pas eu tort. Plusieurs ministres qui étaient derrière ta mère Alice Nkom et ton ami Amougou Belinga quand ils te demandaient de me détruire te combattent aujourd’hui. Et Roger Jean Claude Mbede mon sosie a été tué au Cameroun par ses créateurs. Je suis encore en vie par la Grace de Dieu. Grace à certains de tes proches avec qui tu étais en mésintelligence, j’ai donc pu savoir ce que tu penses de moi. Et comment tu faisais pour me fermer les portes.
Samuel,
Il parait que tu ne veux pas me répondre pour ne pas me rendre populaire. Permets-moi de rigoler. Parce que tu sais ce que je pense: l’argent et la gloire ne sont pas mon dada. Sinon je serais au Cameroun dans les cercles sanguinaires et vicieux, a narguer le peuple affame, comme tes nombreux amis journalistes nuls, incompétents mais arrogants. En Italie, grâce mon travail, je suis devenu un visage de l’intégration. Mon travail n’a pas échappé aux autorités qui m’ont ouvert les portes de la Diplomatie alors que tous les journaux, politiques ou People, n’ont pas attendu que tu me rendes populaire, pour me chercher. Je n’ai pas le milliard comme toi, mais mes enfants choisissent actuellement leur destination prochaine pour l’été. Vanity Fair ou VOGUE qui ne sont pas publiés a New Bell ou a Ntaba, me suivent ici dans mon exil.
Samuel,
Quid de ces chefs d’Etat qui te sont proches et amis intimes, et qui m’ont invité pour m’assassiner? Je me réjouis que l’un d’eux soit tombé et que l’autre le sera bientôt. Le feu de Dieu va les bruler tous. Allons seulement. Bien sûr, je souffre d’être en exil. Ma sœur cadette décédée il y a un mois, est venue me rappeler que je reste fragile et que j’ai perdu quelque chose en n’ayant pas la possibilité de rentrer enterrer les miens. Mais je suis la Star de Dieu.
Je me suis donné la peine de cette ante prima afin d’apaiser les élans émotionnels de ces nombreux fans enclins à dire sur le web que je parle d’une personne qui ne me connait pas.
Alors je reviens à la fête de la Jeunesse. Cette fête, j’aurais voulu ne pas aborder avec toi ces sujets qui fâchent afin de ne pas nous fâcher davantage. Mais, nul doute que tu as imaginé que, malgré ma propension à ne pas vouloir nous fâcher, il serait plutôt urgent de ne pas éviter un des sujets qui nous a fâchés ces derniers mois.
Samuel,
J’ai toujours accepté de te fâcher conscient que toi, moi et de nombreux autres jeunes qui faisons rayonner le Cameroun chacun dans notre domaine ici ou ailleurs, -comme moi en Italie ou j’ai été pousse en exil depuis bientôt 10 ans, – et ou réside ta famille, et que des jeunes considèrent comme des modèles, avons l’obligation morale de ne pas trahir cette jeunesse au risque de commettre un manquement moral grave vis à vis de notre Pays. Dans cette optique, j’ai décidé de ne jamais user ni du mensonge ni de la filouterie, ni de la langue de bois pour te parler comme aucun de tes amis n’a le courage de le faire. Ne pas avoir pris de ton argent m’a laissé une liberté de ton et un certain équilibre dans l’analyse de tes faits et, plusieurs personnes, à raison, pensent que je suis crédible.
Quand je parle de toi, je prends la peine de dissocier le footballeur talentueux de la personne privée. Pendant que plusieurs restent obnubiles uniquement par tes exploits sportifs. Ils n’ont pas tort. Autant te dire que, dans ma propre maison, il a souvent été difficile d’expliquer à mon Epouse ou à mes filles pour qui tu es un modèle -et tu l’es encore-, pourquoi je fais tant d’observations à leur idole. Leur héros.
Dans ma propre maison tu aurais pu gagner une élection devant moi jusqu’à ce que survienne la circulation des photos nues d’une jeune camerounaise que tu as fréquentée sur internet. La Justice en cours a déjà laissé entendre que même si tu serais principale bénéficiaire de la publication des photos de Mademoiselle Nathalie Koah sur internet. Le procureur a relevé que ton meilleur ami et toi même en seriez les auteurs. En prenant donc l’hypothèse que ton meilleur ami n’en voudrait pas à NK plus que toi, et considérant le statut de la personne à qui profite le crime ; la Justice estime que tu serais au moins le complice intellectuel à défaut d’être l’auteur complet et matériel. En d’autres termes, la Justice estime que tu serais le commanditaire et bénéficiaire. Et c’est ce que soutiennent Nathalie et ses avocats. En sachant que la vérité de la Justice n’est jamais le reflet de la réalité des faits, Samuel, tu sais toi-même comment ces photos ont fait pour se retrouver sur internet.
Je sais aussi combien tu regrettes que cette affaire en soit arrivée là. Je sais combien tu es affecté par ces affaires interminables et ces querelles qui ont divise la jeunesse de notre Pays.
Samuel,
Lors de notre dernière conversation, te souviens-tu ? Je t’avais dit que ton entourage te tue. Que tes amis ne te rendent pas service quand ils te disent uniquement ce que tu veux entendre. Je t’avais dit que cette horde d’avocats et journalistes autours de toi étaient une dangereuse armée d’escrocs ridicules et incompétents. De véritables parasites. Leurs conseils toxiques pour doper ton illusion de puissance infinie t’ont coulé. Tes avocats et des journalistes affames t’ont induit en erreur et sont restés silencieux pendant que l’opinion te déchiquette au quotidien. Ceux qui ont le courage de se montrer sont si ridicules que leurs bourdes en rajoutent aux dégâts déjà importants comme ce livre de petit journaliste initie et a toi introduit par Amougou Belinga. Comme ces vidéo d’insulte diffusées à longueur de journée par des filles de sous quartier au langage ordurier installées en Occident parfois à tes frais. Dans cette logique, le dernier journal camerounais ayant publié la nudité de Nathalie Nkoah a déçu ton dernier carré de fidèles.
Samuel,
Je leur en veux gravement à cette bande d’escrocs ignorants qui t’entourent, pour avoir détruit le monument le plus imposant du sport camerounais.
Le choix de faire arrêter Nathalie avant la coupe du Monde, la publication de ses photos, le refus du drapeau devant le Premier ministre, ont sérieusement écorné ton Image au Cameroun et ailleurs. En regardant les photos de Nathalie Nkoah nues, sur son smartphone ma Fille ainée qui a 13 ans a dit « ma star ne peut et ne doit pas faire ça. Je suis dégoutée. »
Samuel, voilà le sentiment de la très grande majorité des Femmes et des filles. Elles sont déçues, blessées, dégoutées. Tu as une fille, Samuel. Tu as une maman, une épouse. Je suis curieux de savoir ce qu’elles te disent à la maison.
Personnellement, j’aurais voulu rester loin de ton idylle avec ton EX copine. Comme quand nous étions ensemble à l’Hôtel Morvenpick à Geneve. Je ne m’y serais même pas intéressé s’il n’y avait pas eu cette nudité sacrée en mondovision.
Quoi qu’il en soit Samuel, le mal est fait. Mais il peut être réparé, car rien n’est impossible à Dieu. Je sais que tu crois en Dieu Samuel. Je me souviens des nombreux chapelets que tu avais apportés au Pape pour bénédiction. Tu peux encore te rattraper. Mais tout dépend de toi. Si tu veux te réconcilier avec ton peuple ou si tu veux vivre éternellement comme un banni.
Je te suggère donc, humblement, de te réconcilier avec la Jeunesse et les Femmes de notre Pays et de ton Continent. Ce n’est pas vraiment difficile. Tu sais, des célébrités ont fait pire que toi dans le monde politique et elles ont été pardonnées. Tout dépend de ta disponibilité. De ton humilité. Lady Diana accepta de confesser ses erreurs de femme abandonnée soupçonnée d’avoir cédé à la tentation de voir ailleurs. A travers une interview sur la BBC. Et cette interview, au lieu de la condamner, suscita un fort vent de compassion dans tout le Royaume et près de 20 ans après sa mort, Diana est encore plus populaire que la Reine.
Samuel, tu peux aussi te réconcilier avec ton Peuple. Nul n’est parfait. Ton Peuple t’adore et tel une femme amoureuse, il n’attend qu’un geste de repentance de ta part pour te pardonner. Tu sais le livre de Nathalie a dit de toi que tu ne respectes personne. A toi de prouver le contraire. Même François Hollande avait réagi au livre de son ex. A toi de choisir la formule : un post officiel sur Facebook, un communiqué de presse, une conférence de presse, ou alors une interview télévisuelle.
En qualité d’expert et stratégiste marketing politique de l’image, je te suggérerais plutôt une interview télévisuelle au cours de laquelle tu ferais profil bas. Un seul paragraphe du genre :
» Chères Mamans, chères sœurs, que je sois coupable ou non de ce qui est dit, de ce qui a été fait, conscient de la division et des passions que suscitent ces affaires, soucieux de ne pas mettre le feu dans mon Pays en créant une guerre entre mes compatriotes, et, surtout, en tant que Leader, j’ ai décidé de prendre sur moi toute la responsabilité de ma relation avec ma cadette Nathalie Nkoah afin d’ ouvrir la voix au pardon mutuel et éteindre le feu des vengeances inutiles. Je demande donc solennellement pardon à toutes les âmes, aux enfants et adolescentes que ces Image ont pu choque. Je m’agenouille devant toutes les Femmes, mes mamans, pour implorer leur pardon. Enfin, je demande pardon à mon Épouse Georgette, qui est la plus grande victime de cette exposition. Apres quoi, je demande à chacun, par souci de responsabilité, de discuter avec moins de passion et de permettre que l’esprit du pardon puisse agir.”
Sì tu faisais ce pas Samuel, ta popularité doublerait. Fais-le et ne viens pas me remercier.
Samuel, n’écoute pas ces nombreux fans aveugles. Tu devras aussi te désolidariser de ce qui se dit sur internet par vidéo et messages, par une armées de gens pitoyables et manifestement ignorants qui parlent a ton nom. Il est triste de constater qu’aucun intellectuel ne prend la parole en ta faveur et ceux qui prétendent te défendre le font dans un langage de brousse qui laisse croire que tu t’entoures uniquement de vauriens.
Je sais que tu ne voudrais pas contrarier tes amis d’enfance, quel que soit leurs limites, mais tu dois réagir avant de te retrouver avec un cadavre entre le bras, afin de ne pas être responsable des actes posés par un million de cancres passionnés et déchaînés. Avant tout chaque crime commis en ta faveur te sera toujours impute. Et il te sera difficile de démontrer ton innocence.
J’ai été long mais, mais au moins, j’espère que tu m’ écouteras
Bon Courage Samuel!
Tu sais déjà qui veut ton bien.
Ton frère
Jean Claude Mbede Fouda
Expert es comunication
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