Les forces spéciales irakiennes étaient à nouveau engagées samedi 5 novembre dans l’est de la ville Mossoul au lendemain d’une première tentative contrée par une résistance acharnée de la part des jihadistes dans leur dernier grand bastion en Irak.
« Nos forces sont en ce moment engagées dans des combats féroces dans les quartiers est de Mossoul », a indiqué Sabah al-Nomane, porte-parole des forces d’élite du contre-terrorisme irakien (CTS). La bataille se fait « maison par maison », a-t-il ajouté.
Des ambulances font régulièrement des aller-retours pour évacuer des blessés vers Bartalla, une localité à l’est de Mossoul que les forces irakiennes utilisent comme base arrière. Vendredi, les forces d’élite avaient été repoussées par les tirs ininterrompus des jihadistes, qui avaient installé des barrières et des bombes dans les rues. Une résistance qui freine leur avancée. Abou Bakr al-Baghdadi avait exhorté jeudi dans un message audio ses jihadistes à lutter jusqu’au martyre pour défendre la ville d’où il avait proclamé en juin 2014 l’instauration d’un « califat ».
Selon des estimations américaines, il y aurait entre 3 000 à 5 000 jihadistes à Mossoul, une ville de plus d’un million d’habitants. Les habitants semblent se terrer chez eux. Le déplacement massif de civils piégés par les combats n’a pas encore eu lieu, le ministère irakien pour les Migrations a indiqué avoir accueilli 9 000 personnes déplacées au cours des deux derniers jours.
Comments
0 comments