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Histoire : les neuf hypothèses (plus ou moins farfelues) sur l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy

De nouveaux documents classifiés concernant l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy vont être rendus publics. Cette déclassification, autorisée par Donald Trump, pourrait alimenter les multiples théories qui persistent sur la mort de l’ancien président américain.

Dallas, le 22 novembre 1963. En déplacement au Texas (Etats-Unis), le président américain John Fitzgerald Kennedy est assassiné. Rapidement, le suspect Lee Harvey Oswald est arrêté. Mais deux jours plus tard, il est abattu à son tour, dans les locaux de la police, par Jack Ruby, directeur d’une boîte de nuit texane. La commission Warren, créée en 1963 pour faire la lumière sur l’assassinat du président, a conclu que Lee Harvey Oswald était bien le coupable.

Cette thèse n’a jamais totalement convaincu. En 2013, encore 61% des Américains doutaient de la version officielle, selon un sondage Gallup (en anglais). Dans l’esprit des plus sceptiques, Lee Harvey Oswald n’a pas pu agir seul. Une thèse largement alimentée par son assassinat. La possible déclassification de plusieurs milliers de nouveaux documents – cinq millions sont déjà publics – prévue jeudi 26 octobre, permettra-t-elle d’éclaircir une fois pour toutes cet événement ? En attendant, franceinfo liste les théories qui circulent, dont les plus farfelues.

Théorie n°1 : l’ombre de l’extrême droite

D’où part-elle ? Lorsqu’il pose le pied au Texas en novembre 1963, JFK est en campagne pour sa réélection. Mais il arrive en terre hostile : l’extrême droite y est très virulente, « avec un Ku Klux Klan bien implanté« , précise l’historien André Kaspi au Point. Elle est en colère contre JFK, qui condamne la ségrégation, et contre son frère Robert, qui soutient les mouvements des droits civiques. Les conseillers du président l’ont d’ailleurs mis en garde du danger d’un tel voyage. Une habitante de Dallas a même écrit au porte-parole de la Maison Blanche pour dissuader le président, rapporte Slate. La veille de l’assassinat, des tracts hostiles à JFK circulent à Dallas.

Pourquoi elle ne tient pas la route ? Malgré cecontexte politique tendu, « rien n’a été trouvé pour qu’on dise [que l’extrême droite]était derrière cela », assure Vincent Quivy, auteur du livre Qui n’a pas tué John Kennedy ? (Seuil, 2013), contacté par franceinfo. L’extrême droite locale n’avait pas assez de soutiens pour mettre un tel plan à exécution. « De plus, Oswald n’a jamais été lié à l’extrême-droite », précise-t-il.

Théorie n°2 : la main de la mafia

D’où part-elle ? L’histoire entre la mafia et les Kennedy trouve son origine avec Joseph, le père de John et Robert, qui était lié à Sam Giancana, parrain de la pègre de Chicago, à l’époque de la prohibition(en anglais). Sam Giancana a ensuite fait partie des donateurs de la première campagne présidentielle de JFK en 1960.

Mais quelque temps après l’investiture de JFK en 1961, les rapports entre les deux parties se compliquent. Robert Kennedy, nommé ministre de la Justice par son propre frère, part en guerre contre « le milieu ». De son côté, la pègre reproche au président de ne pas avoir tout tenté pour faire tomber Fidel Castro. Avant la révolution castriste, Cuba était en effet un centre névralgique des activités de la mafia. Avec l’arrivée au pouvoir des communistes, elle a perdu des millions de dollars.

Pourquoi elle ne tient pas la route ? Malgré la guerre contre la mafia, la mort mystérieuse de Robert Kennedy en 1968 et les propos de certains parrains se vantant d’avoir fait abattre le président, « des enquêtes assez fouillées ont montré qu’aucun élément crédible » ne reliait « le milieu » à cet assassinat, selon Vincent Quivy.

Théorie n°3 : l’œuvre de la CIA et du FBI

D’où part-elle ? Pour comprendre les fantasmes autour du possible rôle du FBI et de la CIA dans l’assassinat de JFK, il faut revenir en 1963, alors que la guerre froide bat son plein. La CIA, anti-castriste, a déjà tenté de faire assassiner le leader cubain. Mais Kennedy y est opposé. Ce désaccord aurait pu servir de mobile, selon les partisans de cette théorie.

Le traitement du cas Oswald a même renforcé leurs convictions. « En 1963, Lee Harvey Oswald estl’équivalent d’un fichier S aujourd’hui pour la France, explique Vincent Quivy. C’est un ancien marine qui revient de plusieurs mois passés en URSS. A son retour, il a même tenté de rejoindre Cuba. » Le FBI sait qu’il se trouve à Dallas lorsque Kennedy fait son voyage, un agent est censé le surveiller. Mais pourtant, rien n’est fait. Et le convoi présidentiel passe alors près du lieu de travail d’Oswald, d’où les trois coups de feu seront tirés.

Pourquoi elle ne tient pas la route ? Rien ne prouve la thèse du complot même s’« il y a eu des erreurs », révélées par la seconde commission d’enquête lancée en 1978, admet Vincent Quivy. « Le FBI a cherché à dissimuler l’erreur monumentale qu’il a faite, car il ne veut pas endosser la responsabilité de l’assassinat du président. Il a ainsi estimé qu’il valait mieux cacher tout ce qu’il savait d’Oswald avant l’assassinat. » La CIA, elle, ne voulait pas qu’on mette le nez dans ses affaires illégales à Cuba.

Théorie n°4 : un coup de Fidel Castro

D’où part-elle ? D’après l’historien André Kaspi cité dans Le Point, la CIA aurait tenté « officieusement huit fois de suite entre 1960 et 1965 d’assassiner Castro ». Le leader cubain se serait servi d’Oswald pour se venger. « Cela aurait dû être la thèse la plus crédible, soutient Vincent Quivy. Oswald se revendiquait pro-castriste à une époque où Cuba et les Etats-Unis étaient en guerre ouverte. »

Pourquoi elle ne tient pas la route ? Reste qu’à l’époque, Cuba avait difficilement les moyens d’organiser un tel assassinat, qui n’était pas dans ses intérêts. Malgré le climat tendu entre les deux pays, Castro savait que Kennedy était plus diplomate que son possible successeur, Lyndon Johnson. « Castro cherchait surtout à survivre, il recherchait d’abord les traîtres sur son île », étaye Vincent Quivy.

Théorie n°5 : une machination de Lyndon Johnson

D’où part-elle ? « Comme dans tout assassinat, on a cherché à qui profite le crime », observe Vincent Quivy.Etcela profitait bien au vice-président Lyndon Johnson, qui devenait de fait président. « On a dressé la liste des ennemis de Kennedy, Johnson était tout en haut. » En 1963, ce poids lourd du Parti démocrate a un avenir politique limité : Kennedy, qu’il déteste et qui le lui rend bien, va en effet se représenter. Avec l’aide du FBI et de la CIA, il se serait servi d’Oswald pour éliminer son concurrent.

L’attitude de Johnson, lorsqu’il prête serment dans l’avion transportant le cercueil de JFK à côté de Jackie Kennedy maculée du sang de son mari, ne va pas jouer en sa faveur. Le clin d’œil du sénateur Albert Thomas (à partir de 2’05 »), qui semble lui être adressé, n’a pas aidé.

Pourquoi elle ne tient pas la route ? Ce comportement troublant ne fait toutefois pas de Johnson un assassin. « Il n’aurait pas eu assez d’influence pour rallier le FBI et la CIA à ses côtés, et lui, comme le FBI et la CIA, sont restés loyaux aux Etats-Unis« , affirme Vincent Quivy.

Théorie n°6 : l’énigme de l’homme au parapluie

D’où part-elle ? Après l’assassinat, la police de Dallas met la main sur le film d’un certain Abraham Zapruder. Venu assister au défilé, il a capturé l’événement. Ses images révèlent la présence d’un homme avec un parapluie qui s’ouvre et se ferme, au moment du passage de la voiture présidentielle (à 0’27 » au centre, devant la portière). Or, le soleil brille sur Dallas ce jour-là. Il n’en fallait pas plus pour nourrir les fantasmes. Pour certains, il s’agit d’un signal envoyé au tireur ; pour d’autres, le parapluie est une arme lançant des fléchettes.

Pourquoi elle ne tient pas la route ? Comme le raconte Le Monde, cet homme au parapluie a été retrouvé et a expliqué son geste. Il voulait protester contre la politique trop amicale envers l’Allemagne nazie de Joseph Kennedy, lorsqu’il était ambassadeur au Royaume-Uni en 1938 et 1939. Le parapluie noir était une référence à celui d’Arthur Neville Chamberlain, Premier ministre britannique de l’époque.

Théorie n°7 : la faute du chauffeur de Kennedy

D’où part-elle ? Du conspirationniste William Cooper. Selon lui, le tueur n’est autre que le chauffeur de la voiture, William Greer. Il relève que la voiture met du temps à s’enfuir après le premier coup de feu. Pourtant, William Greer était membre des services secrets et devait donc assurer la sécurité de JFK.

Pourquoi elle ne tient pas la route ? Parce qu’aucun film ou photo de l’événement ne montre le conducteur faire usage d’une arme à feu. De plus, s’il met effectivement du temps à accélérer à la suite du premier coup de feu, après le deuxième, qui touche le président à la tête, le chauffeur quitte la zone rapidement.

Théorie n°8 : ce n’était qu’un simple accident

D’où part-elle ? Du journaliste Bonar Menninger, selon lequel la mort de JFK est due à un malheureux concours de circonstances. Un membre des services secrets aurait accidentellement tiré, une première fois, sur le président. Dans la panique, le garde du corps de JFK aurait, lui, saisi son arme en appuyant maladroitement sur la gâchette, touchant la tête du président.

Pourquoi elle ne tient pas la route ? Contrairement à cette thèse, le film de l’assassinat montre le garde du corps se jeter sur la voiture pour protéger le président. Et il n’a pas d’arme à la main.

Théorie n°9 : la trace des extraterrestres

D’où part-elle ? Comme dans tout événement mystérieux, les adeptes de l’ufologie aiment y voir la trace des extraterrestes. Selon eux, Kennedy a été assassiné car il allait révéler l’existence des petits hommes verts. Le fait qu’il se soit entretenu avec Eisenhower, le président américain qui aurait lui-même rencontré des aliens, avant son voyage à Dallas ne fait que renforcer les convictions de ces personnes.

Pourquoi elle ne tient pas la route ? Si tant est que l’existence des extraterrestres soit un jour démontrée, cette théorie semble totalement absurde. Elle montre surtout que cet assassinat a accouché d’une « vérité un peu trop simple », qui peut être difficile à croire « pour ceux qui cherchent encore ». Et les nouvelles déclassifications « ne vont pas changer grand-chose » à cet état d’esprit, regrette Vincent Quivy.

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