La cour pénale internationale (CPI) a émis un arrêt international contre le président russe Vladimir Poutine, pour des crimes de guerre concernant la déportation illégale d’enfants ukrainiens.
La cour a également déclaré que poutine n’avait pas fait usage de ses pouvoirs présidentiels pour mettre fin à l’expulsion des enfants. Maria Alrkseyevna Lvova-Belova, commissaire présidentielle aux droits de l’enfant en Russie est également recherchée par la CPI pour les mêmes faits.
S’il est vrai que la délivrance d’un mandat d’arrêt à l’encontre d’un chef d’Etat en exercice est une étape sans précédent pour la cour pénale internationale, une instance créée en 2002, il n’en demeure pas moins vrai que pour Moscou, la délivrance dudit mandat contre le président Poutine n’a aucune valeur juridique. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskova a fermement déclaré que les décisions de ce Tribunal sont nulles et non avenues.
Toutefois, Human Rights Watch déclare que les mandats envoient un message clair. Car, donner l’ordre de commettre ou tolérer des crimes graves contre des civils peut conduire à une cellule de prison à La Haye ».
Plus de 16 000 enfants ukrainiens ont été déportés vers la Russie depuis le début de la guerre le 24 février 2022, selon l’ONG human rights watch. La Russie n’est pas membre de la CPI et on ne s’attend pas à ce que des suspects soient livrés.
Flore Débora Honga
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