C’est via les réseaux sociaux, alors qu’il est admis dans une formation hospitalière à Dakar où il reçoit les soins, que l’opposant sénégalais a dénoncé une tentative d’assassinat sur sa personne.
Après les heurts survenus lors de son procès le 16 mars à Dakar, l’opposant sénégalais Ousmane Sonko dénonce une atteinte à son intégrité physique, après avoir été aspergé par les agents de la police de gaz lacrymogène, lors de son trajet vers le tribunal où devait se tenir son procès pour diffamation face au ministre du tourisme Mame Mbaye.
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le leader du PASTEF (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité) a fermement dénoncé l’agressivité et la brutalité dont il a été victime. « Les agents de la police m’ont aspergé de liquide extrêmement toxique qui produit des effets aussi bien respiratoires, qu’au niveau des yeux, qu’au niveau de la peau, qu’au niveau de l’appareil digestif. Les habits ont été envoyés hors du pays pour les besoins de l’analyse. »
L’opposant n’a pas manqué de pointer un doigt accusateur sur l’actuel exécutif. « Le président Macky Sall se livre ouvertement à une énième tentative d’assassinat sur ma personne ». Selon les militants de son parti, Macky Sall qui souhaiterait briguer un 3ème mandant pour la présidentielle de 2024, tenterait par tous les moyens de mettre ses adversaire politiques hors de course.
En cas de condamnation Ousmane Sonko risque d’être déclaré inéligible pour la présidentielle de 2024. Mais alors que ses partisans dénoncent une instrumentalisation de la justice pour l’éliminer politiquement, ses détracteurs eux, l’accusent d’utiliser la rue pour échapper à la justice
Flore Débora Honga
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