Interrogé par l’humoriste Jerémy Ferrari sur la présence du président Gabonais Ali Bongo à la manifestation du 11 janvier, le Premier ministre a sous-entendu que la président du Gabon n’avait pas été élu démocratiquement, provoquant la colère des autorités gabonaises. «Comment vous expliquez qu’Ali Bongo se retrouve en tête d’une marche pour la liberté d’expression?», lui demande le comique. «Dans cette manifestation, il y avait des chefs d’Etat et de gouvernement. Vous retenez Ali Bongo, moi je retiens surtout un autre Africain, élu lui : Ibrahim Boubacar Keïta», répond le Premier ministre. «Ah, parce qu’il n’est pas élu Ali Bongo ?», rebondit l’humoriste. «Non, pas comme on l’entend», conclut Manuel Valls. Un haut cadre proche de la présidence gabonaise a qualifié les propos de Valls d’«incongruité irresponsable à huit mois de la prochaine élection présidentielle au Gabon».
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