L’Open d’Australie est déjà terminé pour Rafael Nadal, éliminé en cinq manches par son compatriote Fernando Verdasco, auteur d’un cinquième set quasi parfait (7-6[6], 4-6, 3-6, 7-6[4], 6-2, en 4h42). Pour Nadal, l’année 2016 débute par un immense échec.
La dernière fois (et la seule en carrière) que Rafael Nadal s’est incliné au premier tour d’un Grand Chelem, l’Espagnol a remporté le suivant. C’était en 2013, lorsque le 5e mondial avait été sorti par Steve Darcis à Wimbledon, avant de triompher à l’US Open dans la foulée. Voilà peut-être la seule information «positive» de ce mardi noir pour le clan Nadal, balayé par une vieille connaissance, Fernando Verdasco.
À 32 ans, le 45e mondial a joué un bien mauvais tour à son compatriote, en se rappelant au bon souvenir de leur duel épique, en demi-finale de l’édition 2009. Cette fois, Verdasco s’est imposé, en réussissant un cinquième set de haut voltige (7-6[6], 4-6, 3-6, 7-6[4], 6-2, en 4h42).
Nadal a subi la puissance de Verdasco
Face à Verdasco, qu’il avait battu 14 fois en 16 confrontations, le Majorquin n’a jamais réussi à contrôler la rencontre, trop dépendant des fluctuations du niveau de jeu de son adversaire. Puissant au service (20 aces, première balle à 196km/h de moyenne) et en coup droit, Verdasco a fait les points et les fautes sans que Nadal ne parvienne à trouver la longueur suffisante dans ses frappes pour imprimer son propre rythme.
90
Le nombre de coups gagnants réussis par Fernando Verdasco (91 fautes directes), contre 37 pour Rafael Nadal (38 fautes directes).
Nadal a eu une balle de double break dans le dernier set
Le cinquième acte a été plus terrible encore pour le Majorquin, qui a laissé filer une balle de double break à 2-0, avant de perdre six jeux de suite, incapable d’arrêter un Verdasco en mode pilote automatique. «J’ai lâché mes coups les yeux fermés», plaisantera l’intéressé au micro de Jim Courier, juste après sa victoire. Nadal, lui, était déjà rentré aux vestiaires, avec ses questionnements et ses doutes, encore.
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