Selon le bilan annuel de Reporters sans frontières (RSF) publié ce mardi, il y a eu en tout 67 journalistes tués dans le monde qui ont trouvé la mort à la suite de leur profession. L’année 2014, par contre, il y avait 66 journalistes tués.
Sur le plan statistique, parmi eux, il y a eu :
– 27 blogueurs que le SRF appelle « journalistes-citoyens » et
– 7 collaborateurs de médias.
Sur le plan du classement, on dénombre:
– L’Irak qui est, en 2015, le pays en tête de la liste des meurtriers de journalistes avec 9 journalistes tués
– La Syrie avec également 9 journalistes tués
– La France qui a eu le malheur de vivre les moments très difficiles avec 8 journalistes tués
– Yémen, le Soudan du Sud, l’Inde, le Mexique, Les Philippines, etc.
Pour ce qui les prises d’otages, 54 journalistes sont retenus en otage dans le monde à fin 2015. En 2014, ils étaient 40. C’est donc moins d’enlèvements que l’an dernier, selon un rapport déjà publié par RSF mi-décembre.
Pour ce qui concerne la liste des « exactions qui ont marqué l’année », on dénombre les attentats (Charlie Hebdo), les assassinats («mis en scène» par l’organisation Etat islamique du journaliste japonais Kenji Goto).
Dans le rapport du RSF, il es aussi mentionné qu’en prenant en compte les meutres suspects, ce chiffre passerait à 110. Selon cette ONG, « Cette situation préoccupante est imputable à une violence délibérée contre les journalistes, et témoigne de l’échec des initiatives en faveur de leur protection ».
Depuis 2005 (presque 15 ans), au moins 787 journalistes au total ont été tués dans le monde en raison de leur profession que ce soit en zone de guerre ou en zone de paix totale ou relative.
Par ailleurs, 54 journalistes sont retenus en otage dans le monde à fin 2015, contre 40 en 2014, même s’il y a eu cette année moins d’enlèvements que l’an dernier, selon un rapport déjà publié par RSF mi-décembre.
En novembre dernier, RSF a désigné une jeune Syrienne de 30 ans, Zaina Erhaim, «journaliste de l’année». Elle travaille depuis la ville d’Alep, ravagée par plus de quatre ans de guerre.
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