En Zambie, l’élection présidentielle a été remportée dès le premier tour par le chef de l’Etat sortant, Edgar Lungu. Vainqueur avec 50,3% des voix, l’homme entame donc un mandat de cinq ans. Mais l’opposition conteste le résultat du vote.
Cette fois-ci, Edgar Lungu remporte la présidence pour cinq ans et accorde peu de crédit aux critiques de l’opposition. Son rival, Hakainde Hichilema, conteste le résultat ; mais pour le parti du président, les opposants sont « des pleurnichards qui se plaignent à chaque fois qu’il y a une élection ».
Un ton qui correspond à l’attitude d’Edgar Lungu ces dernières semaines. Pendant la campagne et dans un climat de tensions, il avait dit à propos de l’opposition : « S’ils me mettent au pied du mur, je suis prêt à sacrifier la démocratie pour la paix ».
Une affirmation nettement moins prometteuse que l’année dernière. L’ancien avocat, ex-ministre de la Défense et de la Justice jurait alors de protéger les travailleurs. Dans la droite ligne de son prédécesseur, très tourné vers les ouvriers. Mais, depuis, des milliers de personnes ont perdu leur emploi ; la Zambie souffre beaucoup de l’effondrement du cours du cuivre, sa principale ressource. Et les électeurs attendent beaucoup du président pour sauver l’économie du pays.
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