L’exclusion du chef de file de l’opposition tchadienne fait suite à une requête introduite auprès du parlement panafricain par le président de l’Assemblée nationale du Tchad, Haroun Kabadi.
Joint par BBC Afrique, M. Kebzabo a déclaré ne pas être « surpris par son exclusion ».
Il s’agit selon lui « d’une des exactions dont il est victime depuis la présidentielle d’avril dernier ».
Son parti, l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR), a qualifié d' »inadmissible » son éviction.
Il est reproché à Saleh Kebzabo d’user de sa liberté de parole pour critiquer l’Assemblée nationale dont il réclame la dissolution et le redimensionnement pour faire des économies.
Le premier vice-président de l’UNDR, Célestin Topona estime que la décision du président de l’Assemblée nationale tchadienne est « incompatible avec le mandat qu’assume au parlement panafricain Saleh Kebzabo ».
Selon la mesure qui date du 28 octobre dernier, M. Kebzabo sera remplacé par le député Saleh Makki.
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