Mardi soir, 24 novembre 2015, il y eut une prise d’otages à Roubaix
Mardi soir, 24 novembre 2015, il y eut une prise d’otages à Roubaix. Cette ville est célèbre pour la très forte proportion de ses immigrés et celle de ses chômeurs. Est-ce un hasard ?
L’agression avait commencé par l’attaque d’un directeur d’agence de banque, dans le but de l’obliger à ouvrir son coffre.
La police qui surveillait ces braqueurs, est intervenue. L’homme a réussi à s’enfuir et se cacher ; son épouse et ses enfants ont été pris en otages.
L’action de la police a permis de libérer les otages, d’abattre un des agresseurs (qui d’autre l’aurait rué ?), d’en prendre un qui avait tenté de se cacher. Son identité est restée secrète ; comportement inusuel de la police et du parquet lorsque l’attaque est vraiment le fait de gangsters.
Plusieurs agresseurs sont en fuite. Ils étaient donc nombreux, ce qui n’est pas dans les habitudes du grand banditisme, et incompétents puisqu’ils ont échoué (tant mieux pour le directeur de banque, sa famille et sa banque). On peut être très bon dans les attaques-suicides et mauvais dans les braquages de banque. Il faut acquérir le savoir-faire. Ça viendra après deux ou trois échecs.
Le procureur a déclaré : ce n’est pas du terrorisme, c’est du banditisme. Évidemment, il ne faut pas angoisser le bon peuple ; les attaques du vendredi 13 ont suffi.
Conclusion rapide de la presse aux ordres : ce n’est pas une affaire terroriste mais du grand banditisme.
Il faut rappeler qu’il y a plus de cinquante ans, le FLN (les « révolutionnaires » algériens fort portés sur le terrorisme à Alger et les autres villes d’Algérie) agressait en France, les dames seules pour leur voler leurs économies (j’ai été témoin).
Le FLN renflouait ses caisses par le vol. Les djihadistes ne le feraient pas ? Trop aimable à eux.
Aujourd’hui, les cartes bleues et les carnets de chèques sont aussi utilisés par les femmes seules. Les agresser ne donnerait plus rien. Restent les banques.
Il se trouve que l’identité du braqueur capturé n’a pas été mentionnée, pas plus que celle de celui qui est mort. Dommage. La police est usuellement plus bavarde.
Cette affaire n’intéresse plus personne et rien n’est sorti la concernant dans la journée de mercredi ni la matinée de jeudi. Les fuyards ont disparu ; le laboratoire de police scientifique est incapable de déterminer l’identité du braqueur abattu, ni l’arme qui l’a tué ; le mis en garde à vue est plus muet qu’une carpe ; l’origine des kalachnikovs utilisées reste inconnue (ce n’est pas une arme usuelle dans le grand banditisme qui préfère le pistolet tout aussi efficace à courte distance et plus discret au cours des déplacements). Ces dernières hypothèses sont évidemment fausses : la police dispose de moyens technique (laboratoire de police scientifique) et administratifs (fichiers), de relations avec les polices des pays voisins dont la Belgique très proche de Roubaix, lui permettant de répondre aux questions évoquées.
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