Les larmes du président Obama ont fait le tour de la toile en quelques minutes. Versées ce mardi alors qu’il s’exprimait depuis la Maison Blanche pour annoncer de nouvelles mesures contre les violences impliquant des armes à feu, elles ont lentement coulé sur chacune de ses joues avant d’être épongées du bout des doigts.
Pourtant, Barack Obama n’en est pas à ses premières larmes en public. Loin de là. Le président des Etats-Unis pleure quasi annuellement devant les objectifs et de plus fréquemment ces derniers temps. Retour en images.
C’était en novembre 2008, Barack Obama était en campagne en Caroline du Nord. Il venait de perdre sa grand-mère qui luttait contre un cancer. En évoquant cet être cher qui ne le verrait jamais prêter serment, il verse ses premières larmes mémorables.
Obama se tiendra à carreaux pendant l’entièreté de son premier mandat. Mais il cède à nouveau lors de sa seconde campagne, dans l’Iowa cette fois, en novembre 2012.
Un mois plus tard, en décembre 2012, le président des Etats-Unis réitère, dans un contexte similaire à celui de ce mardi. Ces larmes-là, il les verse en s’exprimant depuis la Maison Blanche, après une fusillade qui a fait 26 morts dont 18 enfants dans l’école de Sandy Hook à Newtown dans le Connecticut.
En janvier 2013, c’est cette fois la voix des enfants interprétant la chanson gospel « Determined To Go On » qui émeut Obama lors de la prière présidentielle inaugurale au coeur de la cathédrale nationale de Washington.
Rebelote un mois plus tard. En février 2013, alors qu’il récompense un vétéran de la guerre d’Irak pour son travail d’assistance auprès d’autres vétérans américains, Obama essuie à nouveau quelques larmes. Il distribuera ce jour-là 18 médailles, dont 6 à des professeurs ayant risqué leurs vies pour protéger les enfants lors de la fusillade de Sandy Hook.
David Cameron à ses côtés où pas, Obama verse à nouveau une larme en mai 2013, alors qu’il répond en conférence de presse à des questions concernant l’attaque de l’ambassade américaine à Benghazi en Libye.
Un mois record, puisqu’il séchera encore ses joues le 26 mai, lors de sa visite à Moore, où une tornade a ravagé la ville et fait 24 morts.
Après une trêve, les larmes d’Obama étaient de retour pour terminer l’année 2015. Face à Aretha Franklin en train de chanter « (You Make Me Feel Like) A Natural Woman », le chef d’Etat n’a pas résisté.
Et pour bien commencer l’année, Obama a donc encore versé quelques sanglots ce mardi alors qu’il présentait de nouvelles mesures pour lutter contre les tragédies causées par les armes à feu dans le pays.
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