Salah Abdeslam ou Khalid el-Bakraoui font partie des terroristes qui ont profité de notre système pour se remplir les poches: selon le Wall Street Journal, au moins cinq des auteurs des attaques de Paris et Bruxelles ont bénéficié d’aides sociales de la Belgique. Le total est énorme: ce serait plus de 50.000 euros qui auraient été collectés.
Le Wall Street Journal s’appuie sur des sources internes au sein de l’équipe qui enquête sur les attentats en Belgique pour avancer ces chiffres. Ce serait donc au total plus de 50.000 euros qui auraient été versés aux terroristes de Paris et Bruxelles de la part de la Belgique.
19.000 € pour Salah Abdeslam
Ces aides, tous les terroristes n’y avaient légalement pas le droit. Salah Abdeslam, seul survivant des attentats de Paris, aurait ainsi touché plus de 19.000 euros en aides sociales… alors qu’il travaillait comme manager d’un bar dont il était aussi copropriétaire à Molenbeek. Il aurait notamment touché des indemnités de chômage jusqu’à trois semaines avant les attaques à Paris. Son frère Brahim a également touché le chômage jusqu’en 2013.
Khalid el-Bakraoui, qui s’est fait sauter dans le métro Maelbeek, aurait quant à lui fait encore plus fort en collectant près de 25.000 euros d’aides sociales (chômage, prestations médicales…) à partir de 2014. Son frère, Ibrahim, a également touché des allocations chômage. Bilal Hafdi, l’un des terroristes de Paris, a reçu une bourse pour étudier, qui a été suspendue quand son départ pour la Syrie a été confirmé.
“Un soutien indirect à leurs activités terroristes”
Il n’empêche que la Belgique, la France ou encore le Danemark ont déjà suspendu les aides de centaines de personnes qui sont parties en Syrie pour rejoindre les rangs de Daesh. Les Pays-Bas réfléchissent aussi à une législation similaire pour faciliter cette démarche.
Selon un fonctionnaire belge cité par le média américain, les contrôles auraient été renforcés pour éviter ce genre de support des terroristes depuis ces attentats. Néanmoins, Philippe de Koster, président de la Cellule de traitement des informations financières qui a analysé l’aspect financier des attentats de Paris et Bruxelles, souligne qu’il n’y aucun moyen de prouver que ces aides sociales aient pu financer les projets des terroristes.
Un conseil de Daesh
Voir des terroristes profiter des aides sociales n’est en soi pas vraiment une surprise. C’est même un conseil donné par Deash dans son “guide de survie en Occident” à destination de ses “combattants”: “profiter” des aides sociales que peuvent octroyer les gouvernements dans certains pays. Un conseil qui se trouve dans la section “Easy money” du manuel…
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