Depuis le début de la semaine, la capitale belge est envahie par… des sexes géants. Des graffitis plutôt osés qui ont été réalisés en une seule nuit.
À Bruxelles, le street-art licencieux a frappé. Le graffiti d’un gigantesque pénis couvre la façade d’un bâtiment que personne ne peut rater. Exposé sur la barrière Saint-Gilles, dans un quartier extrêmement fréquenté, le dessin fait déjà polémique auprès des habitants.
Au parlement de la fédération Wallonie-Bruxelles, Vincent Henderick, chef de groupe cdH et membre de l’opposition juge l’œuvre «déplacée». «Elle n’a pas sa place à la Barrière de Saint-Gilles», a-t-il expliqué au micro de la RTBF. De son côté, l’adjoint au maire délégué à la Culture et à la Propreté publique, Carlo Luyckx, a pris contact avec le propriétaire du mur. Mais «aucune position n’a encore été arrêtée au sein du collège (Conseil municipal, NDLR).».
Dans la ville du Manneken-Pis, ce dessin que l’on ne saurait voir n’est pas un cas… isolé. D’autres graffitis à connotation sexuelle ont déjà fleuri dans la capitale belge. Rue des Poissonniers, c’est une fresque éloquente d’un sexe féminin. Place Stéphanie, c’est une femme en train de se masturber. Tous ces dessins auraient été réalisés en une seule nuit selon la presse belge. Les œuvres n’ont pour le moment toujours pas été revendiquées.
imagine, you wake up and there is a gigantic #penis painted on your house #streetart #brussels pic.twitter.com/rVq7NGNXTG
— mailforlen (@mailforlen) September 20, 2016
Bruxelles est très #CUL-turel ces derniers jours #streetart #brussels pic.twitter.com/940pjAf4HZ
— Aurore Peignois (@zariaurore) September 20, 2016
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