Au Royaume-Uni, des représentants religieux ont adressé une lettre ouverte à la Première ministre Theresa May pour que les enfants actuellement coincés dans la « Jungle de Calais » puissent rejoindre le Royaume-Uni avant le démantèlement du camp.
Pour ces représentants religieux, la « Jungle de Calais » est une tâche sur la conscience des Britanniques et des Français. Et même s’ils approuvent la décision de fermer le camp, ils exhortent le gouvernement à agir au plus vite pour protéger ces enfants réfugiés, coincés à Calais depuis des mois.
D’après l’association Citizen UK, près de 800 mineurs non accompagnés vivent actuellement dans la jungle, alors que près de la moitié aurait le droit d’être légalement transférés au Royaume-Uni.
200 d’entre eux ont des membres de leurs familles installés en Grande-Bretagne et pourraient de ce fait bénéficier d’un regroupement familial. Les autres ont été identifiés comme des personnes vulnérables ce qui leur certifie le droit de demander l’asile politique au Royaume-Uni.
Lord Williams, l’ancien archevêque de Canterbury, ainsi qu’Harun Rashid Khan, le secrétaire général du conseil des musulmans britanniques et Laura Janner-Klausner, une femme rabbin réformée, font partie des signataires.
Ils mettent en avant le manque de personnel et de coordination entre les deux gouvernements ce qui ralentit fortement les procédures.
Le gouvernement britannique a réitéré sa volonté d’accélérer les démarches, mais la Croix-Rouge a révélé que de gros dysfonctionnements administratifs bloquaient jusqu’à présent le regroupement familial de centaines d’enfants.
Marina Daras
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