Pour ses premiers vœux en tant que président, Emmanuel Macron a dit dimanche vouloir « faire vivre » la « renaissance française » en maintenant en 2018 le cap des réformes et en s’appuyant sur le couple franco-allemand.
Les « transformations profondes », commencées en 2017, « se poursuivront avec la même force en 2018 », a assuré le chef de l’Etat dans ses voeux pour la nouvelle année diffusés en direct de l’Élysée, citant notamment l’école, le travail et le climat.
« Je sais que plusieurs d’entre vous ne partagent pas » la politique du gouvernement, « je les respecte et je les écouterai toujours (…) mais pour autant je n’arrêterai pas d’agir », a assuré M. Macron, en costume et cravate sombres, assis derrière l’un de ses bureaux, avec derrière lui les drapeaux français et européen.
Vœux 2018 à la jeunesse. pic.twitter.com/jSaHk5BQ12
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) December 31, 2017
Elu en mai sur un programme centriste et pro-européen, M. Macron a réussi lors des premiers mois de son mandat à faire voter plusieurs réformes comme celle du code du travail sans forte contestation, alors que l’économie, comme dans toute l’Europe, est en train de se redresser.
Les réformes « se poursuivront avec la même force, le même rythme, la même intensité pour l’année 2018 », a insisté M. Macron dont la popularité dans les sondages est en hausse après une nette chute cet été.
Évoquant l’école, il faut également, selon lui, « miser sur le travail, au coeur de notre société » car « c’est par le travail que notre nation sera plus forte ».
Emmanuel Macron a par ailleurs réclamé le soutien des citoyens européens pour « dessiner un grand projet » pour l’Europe, en s’adressant directement à eux.
« Mes chers concitoyens européens, 2018 est une année toute particulière et j’aurai besoin cette année de vous », a-t-il lancé, appelant à ne céder « ni aux nationalistes, ni aux sceptiques ».
« Je crois profondément que l’Europe est bonne pour la France » et « nous avons besoin de retrouver l’ambition européenne » pour « faire face à la Chine, aux Etats-Unis », a-t-il souligné.
« Je continuerai à travailler tout particulièrement avec l’Allemagne. Ce colloque intime avec nos amis allemands est la condition nécessaire à toute avancée européenne », a dit M. Macron qui n’a pas évoqué le Brexit.
Enfin, il a fait part de sa certitude que « nous gagnerons cette bataille contre le terrorisme islamiste au Levant, au Sahel et sur notre sol national ».
Avec AFP
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