Le carrefour international des arts du spectacle se déroule du 13 au 17 juin 2016 dans la capitale économique camerounaise.
C’est déjà les vacances chez les tout-petits, qui en ont au moins pour trois mois de récréation. Durant cette période loin des cartables, cahiers, stylos, crayons, gomme, etc. certains rêvent d’assister aux spectacles de musique ou de participer aux compétitions de football, tandis que d’autres veulent tout simplement se rendre au cinéma ou aux théâtres. Dans le chapitre réservé aux arts et spectacles justement, l’association Koz’art, à penser à eux en lançant la deuxième édition de son concept «Compto’art 54», une plateforme d’effervescence artistique et culturelle, qui prend corps ce lundi 13 juin 2016 au Foyer de Jeunesse Protestant d’Akwa. En marge de celui-ci, un colloque sous le thème « La situation du théâtre camerounais: Bilan de 15 années de pratique de 2000 à 2015», est prévu du 13 au 14 juin 2016 à l’Institut Français du Cameroun-Douala.
Les panélistes éplucheront ce domaine dans ses moindres détails, tout en ressortant ses forces et faiblesses. Tous s’accordent d’or et déjà sur le fait que le théâtre camerounais et africain en général n’a plus des fondations solides. Il tend même à disparaître en faveur du style étranger. Un déracinement que Compto’art 54 (Carrefour international des arts du spectacle de Douala), qui ambitionne de toucher tous les 54 pays d’Afrique à travers le théâtre et les comédiens, veut empêcher. Avec les autres pays du continent, ce festival souhaite former un noyau dur, afin de sauver la culture africaine. Mais pour l’instant, il n’attire pas encore grand monde. Et les sponsors trainent le pas. Seuls quelques volontaires de la sous-région ont foi à ce concept qui promet des couleurs cette année.
Sur scène
Douze spectacles sont prévus durant les cinq jours du festival. Le théâtre, danse, humour, et performance sont les quatre disciplines qui le meubleront. La formation des futurs acteurs n’est pas en reste. Alice Carré, professeur de dramaturgie à l’Université de Poitiers en France et Martin Ambarra, auteur et metteur en scène, directeur du Laboratoire de Théâtre de Yaoundé s’en occupent. Ils animent trois ateliers sur le jeu d’acteur. Lucas Essomba, chorégraphe et pédagogue, tient quant à lui, un atelier de danse Afro-contemporaine, etc. Et Théodore Kayese, journaliste, modère une autre conférence-débat sous le thème «Le théâtre-documentaire dans les pays en voie de développement », avec comme intervenant Marion Chénetier, professeur chevronné et maître de conférences à l’université de Tours en France.
JKK
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