Le gouvernement camerounais a réagi ce vendredi à l’exigence de libération »immédiate » de Marafa Hamidou Yaya, rendue publique, le 02 juin 2016 et adoptée, par le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire, au terme de sa 75è session du mois d’avril dernier.
Pour les autorités camerounaises, l’ancien ministre d’État, condamné par la cour suprême, le 18 mai 2016 à une peine d’emprisonnement ferme de 20 ans pour complicité intellectuelle et détournement de deniers publics, d’une valeur de 29 millions de dollars américains, soit environ 14,5 milliards de francs CFA, somme destinée à l’acquisition d’un Boeing Business Jet 2, dit le BBJ-2, pour les déplacements du Chef de l’État, est » un prisonnier de droit commun et rien d’autre que cela », a déclaré Issa Tchiroma Bakary le ministre de la Communication et porte parole du gouvernement.
Le gouvernement fait valoir que la justice camerounaise qui l’a reconnu coupable des faits de détournements de deniers publics pour lesquels il était poursuivi, et qui l’a condamné de ce fait à 20 ans de réclusion, l’a fait en » toute indépendance, conformément à la Constitution, qui est la loi fondamentale du pays . »
Armand OUGOCK
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