Amnesty International devait organiser, ce mercredi 24 mai, dans un hôtel de Yaoundé, une conférence de presse qui a finalement été interdite.
Il s’agissait pour l’organisation de défense des droits de l’homme de partager le contenu de plus de 300 000 lettres et pétitions pour demander au président Paul Biya la libération de trois étudiants condamnés à dix ans de prison par un tribunal militaire pour avoir fait circuler sur internet une plaisanterie sur Boko Haram. Le procès en appel est prévu le 15 juin, selon Amnesty.
Nous constatons une espèce de mise en berne de la légalité au Cameroun. (Alioune Tine)
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