Dans le procès des « biens mal acquis » (BMA), qui implique notamment Teodoro Nguema Obiang Mangue, le vice-président de la Guinée équatoriale, le jugement ne sera rendu que le 27 octobre. Mais les Équato-Guinéens s’activent en coulisses, notamment sous la houlette de leur ambassadeur en France, Miguel Oyono Ndong Mifumu.
À Malabo, la présidence a prié le procureur général de Guinée équatoriale de diligenter des enquêtes à partir du témoignage de Simon Mann. Le 26 juin à Paris, à la barre, l’ex-mercenaire sud-africain avait mis en cause le Français William Bourdon, par ailleurs avocat de la partie civile dans l’affaire des BMA, et le milliardaire américain George Soros, qu’il soupçonne de chercher à renverser le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo avec la complicité d’Ely Calil, un homme d’affaires britannique d’origine libanaise.
Selon une source diplomatique équato-guinéenne, le procureur monterait un dossier afin de poursuivre Bourdon en France et Soros aux États-Unis.
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