Quatre candidats participeront à l’élection présidentielle au Ghana début décembre. La commission électorale a écarté douze autres candidatures pour non-conformité de leur dossier. Le président sortant, John Dramani Mahama, fera face au leader du principal parti d’opposition, Nana Akufo-Addo.
Qui sera le prochain président du Ghana ? Nul ne le sait pour l’instant. On sait toutefois qu’il sera riche. Assez riche en tout cas pour verser les 50 000 cedis (environ 11 000 euros) que tout candidat doit débourser pour se lancer dans la mêlée.
La somme a suscité la controverse. Des partis d’opposition ont même porté plainte contre la commission électorale et le gouvernement, estimant que le coût était « arbitraire » et peu raisonnable. Mais un tribunal leur a donné tort la semaine dernière.
L’économie au centre de la campagne
Pendant la campagne qui s’annonce, on s’attend à ce que le président John Dramani Mahama mette en avant son bilan économique. Pas étonnant dans un pays où la croissance doit atteindre 8% l’année prochaine.
Mais la principale figure de l’opposition, Nana Akufo-Addo, doit lui aussi mettre l’accent sur l’économie. Il a récemment souligné que, malgré la croissance, le déficit budgétaire et l’inflation étaient repartis à la hausse, contrairement à la valeur du cedi, en net recul. La chute des cours de l’or et du pétrole, que le Ghana exporte, y sont pour quelque chose.
Deux autres candidats d’opposition, Ivor Kobina Greenstreet et Jacob Osei Yeboah, seront aussi en lice. Les électeurs choisiront entre les quatre candidats le 7 décembre.
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