En Guinée, le dialogue politique initié fin septembre entre les leaders de la mouvance présidentielle et de l’opposition s’est achevé ce lundi. Parmi les conclusions du dialogue, l’organisation d’élections locales et communales qui devraient se tenir en février 2017.
Les dernières élections communales ont eu lieu en 2005. Par la suite, elles ont été maintes fois reportées. « Le mandat des maires est échu depuis 6 ans », rappelait il y a quelques semaines le chef de file de l’opposition Cellou Dalein Diallo. Les conseils de districts et de quartiers n’ont, quant à eux, pas été renouvelés depuis les années 80.
Compte tenu de la complexité pour l’organisation, les élections locales et communales seront fusionnées pour avoir lieu en février 2017,selon l’accord conclu entre les leaders politiques. Une disposition rejetée par certaines figures de l’opposition, à l’image de Faya Millimono du bloc libéral, qui a claqué la porte du dialogue avant la fin des travaux.
Une révision du code électoral
Car désormais, les chefs de quartiers et de districts devraient être désignés proportionnellement en fonction du résultat des élections communales. Mais cette disposition risque de politiser et d’ethniciser toutes les strates de la société guinéenne, remarquent certains analystes. De plus, elle est contraire au code électoral qui prévoit une élection et non une nomination.
Pour corriger les incohérences juridiques, les différentes parties au dialogue ont demandé que le code électoral soit révisé par l’Assemblée nationale pendant la session budgétaire, ouverte depuis le 5 octobre.
Comments
0 comments