L’écrivain d’origine camerounaise Patrice Nganang est toujours détenu ce mercredi, près d’une semaine après son interpellation.
Selon son avocat, la garde à vue de son client a été prolongée de 48 heures lundi.
L’écrivain camerounais, qui dispose aussi d’un passeport américain, a passé sa sixième nuit en détention dans les locaux de la police judiciaire de la capitale camerounaise, Yaoundé.
L’avocat estime que cette garde à vue est « illégale », étant donné que celle-ci ne lui a pas été notifiée après son interpellation mercredi dernier.
La police reproche à Patrice Nganang des faits de « menaces de mort » contre le président camerounais Paul Biya, de « faux et usage de faux » et une « immigration clandestine ».
Le 3 décembre, l’écrivain avait publié sur sa page Facebook, un message dans lequel il affirmait qu’il pourrait assassiner le Chef de l’Etat si l’occasion se présentait.
Le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (REDHAC) et Tribunal Article 53, des associations de défense des droits humains, ainsi que le Comité pour la Protection des journalistes (CPJ), demandent aux autorités camerounaises de libérer « sans condition » Patrice Nganang.
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