Depuis 2014, l’insurrection du mouvement djihadiste Boko Haram né dans l’état de Borno, au Nigeria, a débordé sur le territoire tchadien. Pillages, attaques meurtrières mais aussi évacuations organisées par l’armée tchadienne ont contraint près de 130 000 personnes a quitter les îles du lac Tchad.
Elles vivent aujourd’hui dans des camps de déplacés installés de part et d’autre d’une piste de 200 kilomètres reliant Bol à Daboua. Un reportage de Michael Zumstein.
Des familles affluent d’une vingtaine de kilomètres à la ronde à la clinique mobile installée par Médecins sans frontières (MSF) près du village de déplacés de Fourkoulom.
Une fouille est organisée à l’entrée de la clinique mobile de Fourkoulom gérée par Médecins sans frontières (MSF) pour s’assurer que les nouveaux arrivants ne portent pas d’armes.
A l’entrée de la clinique mobile de Fourkoulom, gérée par Médecins sans frontières, des femmes attendent sous un abri avant d’être orientées vers les consultations, qui ont lieu deux fois par semaine.
Des femmes attendent de recevoir leurs médicaments, après les consultations, dans la clinique mobile de Fourkoulom, gérée par Médecins sans frontières (MSF).
Khadya Djibila est suivie par sa fille aînée alors qu’elle rentre dans la clinique mobile de Fourkoulom pour y amener son bébé de 8 mois, atteint de malnutrition sévère aiguë.
La fille cadette (8 mois) de Khadya Djibila, atteinte de malnutrition sévère aiguë, est pesée par les infimiers de la clinique mobile de Fourkoulom, gérée par Médecins sans frontières (MSF).
Khadya Djibila et sa fille attendent une évacuation vers l’hôpital de Baga Sola, qui prendra en charge son bébé de 8 mois atteint de malnutrition sévère aiguë.
Mohamed Ali Oumar, chef du camp de déplacés de Dilerom, devant une case en paille de maïs. Les habitants de son village ont dû fuir les îles du lac Tchad, qui servent de base de repli au groupe djihadiste Boko Haram.
Des enfants jouent sous un accacia, dans le camp de déplacés de Dilerom.
Près du camp de déplacés de Dilerom, un chamelier rassemble son troupeau.
Dans le camp de déplacés de Amma, aménagé par l’ONG Care, des hommes se désaltérent. Le mois de mai est le plus chaud de l’année. Il fait plus de 40 degrés.
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