Près d’un mois après la mort d’Etienne Tshisekedi, le Rassemblement de l’opposition peine à se trouver un nouveau leader. La promesse faites il y a dix jours aux évêques catholiques, médiateurs dans cette crise congolaise, de désigner le président du conseil des sages du Rassemblement dans les 48h a donc été largement dépassée. Et après une semaine de négociations, le consensus n’a pas encore été trouvé.
En début de semaine, la principale difficulté était celle du nombre de candidats : six pour un seul poste. Avec chacune des composantes du Rassemblement qui réclamait cette présidence du conseil des sages. Surtout les deux poids lourds, le G7 et l’UDPS, dont les concurrents soulignent qu’elle revendique déjà la primature.
Pour remédier à ce problème, certains suggèrent de modifier la structure même du Rassemblement et d’ajouter à la présidence du conseil des sages, une présidence politique et même un président de conseil de coordination.
Trois instances qui permettraient donc de trouver une place à la fois au G7 et à l’UDPS. Mais là encore, ça coince. Pourquoi ? Car des inconnues compliquent ce jeu de répartition. Notamment cette question : qui sera Premier ministre ? Le Rassemblement a bien un candidat en tête mais le président Joseph Kabila réclame toujours qu’on lui propose trois noms.
Dans ce contexte, comment garantir que les ambitions politiques des uns et des autres soient satisfaites et éviter l’éclatement ? C’est tout le casse-tête en cours depuis une semaine.
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