La Cour d’appel de Lubumbashi accuse des agents de l’ordre judiciaire de violer leur serment pour des promesses d’exil à l’étranger. Moïse Katumbi est directement mis en cause. Le personnel de la justice a été interpellé à Lubumbashi après la défection d’une juge.
Le scandale a commencé avec la démission de la présidente du Tribunal de paix de Kamalondo, à Lubumbashi. Dans sa lettre au ministre de la Justice, Ramazani Wazuri Chantale a expliqué son geste par la manipulation dont la juge dit avoir été l’objet tout au long du procès qui avait abouti à la condamnation de Moïse Katumbi pour spoliation d’un immeuble.
Face à cette dénonciation, un communiqué de la Cour d’appel de Lubumbashi a mis en cause un réseau qui s’activerait à faire disparaitre tous les dossiers pénaux en rapport avec l’ex-gouverneur du Katanga devenu opposant. Ce réseau comprendrait en son sein des agents de l’ordre judiciaire à qui il aurait été promis un asile extérieur paisible.
Mais une frange de l’opinion soupçonne le pouvoir de se livrer à des montages pour décrédibiliser les dénonciations de la juge Ramazani. Selon cette opinion, la double disparition du greffier et de la secrétaire du Tribunal de paix de Kamalondo intervenue après la démission et l’exil de la juge, devrait être ainsi comprise. En tout cas, les jours qui viennent seront révélateurs dans ce dossier.
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