Le riche homme d’affaires et ancien gouverneur du Katanga (sud), candidat à la présidentielle prévue en novembre prochain, bénéfice du soutien de l’ »Alternance pour la République ».
Cette coalition est constituée d’une dizaine de partis d’opposition.
Parmi les nouveaux soutiens de Moïse Katumbi, on peut citer les députés Jean-Claude Mvuemba et Franck Diongo, l’ancien ministre des Affaires étrangères Mbusa Nyamwisi et le gouverneur José Makila.
Selon eux, l’ancien gouverneur du Katanga est le candidat idéal de l’opposition. Ils emboîtent donc le pas au G7, une autre coalition de l’opposition, qui a récemment désigné l’homme d’affaires comme candidat à la présidentielle.
Mais cette démarche fait grincer des dents du côté de la « Dynamique de l’opposition », un groupe de partis politiques qui exigent la tenue des élections dans les délais fixés par la Constitution.
Nombreux sont ceux qui, au sein de cette coalition, jugent prématurée la désignation d’un candidat de l’opposition à un moment où le processus électoral est dans l’impasse.
L’un d’entre eux parle d’ »une fuite en avant » qui, à son avis, risquerait de diviser l’opposition.
En RDC, l’élection présidentielle est censée se tenir en novembre prochain.
La chance de voir le scrutin présidentiel se tenir à la date prévue s’éloigne d’un jour à l’autre, ce qui, depuis plusieurs mois, enfonce le pays dans une profonde crise politique.
Le président Joseph Kabila, arrivé au terme de son second mandat, ne peut plus se représenter, selon la Constitution actuelle.
Poly Muzalia
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