Madame, Monsieur,
Faisant suite à l’article paru dans l’édition en ligne du journal Jeune Afrique du 1er avril 2018, je vous fais savoir que je souhaite exercer mon droit de réponse.
En effet, j’estime que les propos tenus à mon encontre portent atteinte à mon honneur et véhiculent de nombreuses allusions malsaines.
En conséquence, je vous saurais gré de bien vouloir publier le communiqué rectificatif suivant dans les meilleurs délais :
*Mise au point*
_Sous le titre “Je rêve de la présidence comme Jules César rêvait de Rome.” et profitant d’une tradition séculaire liée au 1er avril, certains « journalistes » ont publié ce dimanche dans l’édition en ligne de l’hebdomadaire Jeune Afrique, une interview fictive sur une supposée volonté de ma part de me présenter au scrutin présidentiel camerounais de 2018._
_Au regard de ce qui a été écrit, il apparaît que le journal a voulu surfer sur deux éléments pour générer un effet malsain de buzz: La récente élection de mon cher ainé son excellence Georges Weah à la présidence de la République du Liberia et la notoriété que j’ai durement acquise au fil des années dans la pratique du football._
_Or ce canular est malfaisant aussi bien sur la forme que sur le fond._
_Pour ce qui est de la forme, En tant que camerounais je suis profondément respectueux des institutions de mon pays et ceux qui les incarnent. J’estime par conséquent que l’élection présidentielle de 2018 au Cameroun et l’exercice de la fonction suprême sont très importants pour que l’on puisse en parler avec autant de légèreté. Plus grave, les auteurs de cette farce évoquent pour la railler la crise anglophone. Une situation qui cause au quotidien la désolation et le deuil dans mon pays._
_Pour ce qui est du fond, tant en ce qui concerne les références malsaines à la première dame du Cameroun, qu’à mon épouse ou à mon « rapport » à la gestion du pouvoir et les relations avec mes ainés; j’estime que les propos attribués à ma modeste personne sous le couvert d’une supposée farce sont absolument réducteurs et dénote un manque de respect total de la part de leurs auteurs._
_Enfin, je retiens que ces « journalistes » de Jeune Afrique en ont profité pour étaler le fond de leurs pensées sur le Cameroun!_
*Samuel Eto’o Fils*
A défaut, je me réserve le droit d’intenter une action en justice contre votre magazine pour diffamation.
Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l’expression de mes salutations distinguées.
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