«C’est par le panafricanisme que le continent trouvera définitivement la voie de son émergence ». Cette conviction, le chef de l’état béninois, le président Patrice Talon l’a partagée dans un entretien qu’il a accordé aux confrères du quotidien «Le Point Afrique ».
En effet, dans un entretien animé par Malick DIAWARA et Viviane FORSON du quotidien «Le point Afrique », le président Patrice Talon expose qu’il nourrit non seulement pour l’émergence de son pays mais également pour le développement de l’Afrique qui selon ses dires passera forcement « par une coopération plus étroite entre nos pays ».
A la question de savoir si le panafricanisme a encore un sens pour lui, le président Talon répond sans ambages : «Oui. Cela a plus que jamais un sens. C’est par le panafricanisme que le continent trouvera définitivement la voie de son émergence, de sa prospérité et de sa sécurité. Pas dans les luttes intestines. Une coopération plus étroite entre nos pays est le seul moyen d’assurer leur sécurité. Une plus grande intégration à l’échelle du continent est la seule manière d’assurer notre prospérité collective » affirme-t-il sans désemparer.
Et comme pour dire que son engagement pour le panafricanisme ne se limite pas qu’aux idées, il donne un exemple d’acte qu’il a déjà posé dans le sens de l’intégration régionale. «C’est d’ailleurs pour cela que j’ai décidé de supprimer les visas d’entrée au Bénin pour tous les Africains, d’où qu’ils viennent. J’y tenais, car c’est une décision qui a du sens » précise-t-il avant de déplorer l’inefficacité de cette lourde machine appelée « Union Africaine » qui peine à prendre.
«Malheureusement, je suis obligé de constater que l’Union africaine a encore du pain sur la planche pour agir plus efficacement en faveur du développement et contre la pauvreté. Je voudrais que les actions de l’Union soient plus courageuses, mieux organisées, plus efficaces, plus rapides » a-t-il suggéré à l’endroit de ses pairs.
Il se dit tout de même confiant en l’avenir du continent africain qui fait son petit pas vers l’émergence. Selon ses propos, le temps permettra à notre beau continent de relever les défis qui se présentent à lui pour son développement.
« J’ai confiance dans le fait que nous y arriverons. D’ailleurs, au niveau sous régional, nous travaillons très bien ensemble. Nous devons en tirer les enseignements pour mieux collaborer au niveau continental » conclut-il.
Source: beninwebtv.com/
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