les huit personnes auteurs de ses dégradation ont été placées en garde à vue jeudi 15 octobre après avoir fait irruption et provoqué des dégradations à l’ambassade du Congo à Paris. Ces derniers demandaient l’annulation d’un référendum constitutionnel controversé.
Selon une source policière, les forces de l’ordre sont intervenues sur réquisition écrite de l’ambassadeur du Congo. Douze autres personnes qui manifestaient contre le projet de référendum controversé autour de l’ambassade ont par ailleurs fait l’objet d’un simple contrôle d’identité, a-t-on précisé de source judiciaire.
« Nous sommes levés, le peuple congolais de la diaspora, pour dire non à ce référendum qui permettrait au président Denis Sassou Nguesso, 72 ans, de briguer un nouveau mandat », a déclaré l’un des opposants en garde à vue, Roland Nitou. « Nous sommes partis à l’ambassade avec un texte que nous avons rédigé. On nous a empêchés de lire le texte, de remettre le courrier, d’être reçus par un responsable de l’ambassade et à un moment donné la police a donné l’assaut », a-t-il précisé. L’identité des autres opposants placés sous mandat de dépôt n’a pas été précisée.
Des dégradations en cours d’évaluation
Une source à l’ambassade du Congo a de son côté évoqué une présentation des faits radicalement différente, évoquant non pas des opposants mais des combattants « venus faire de la casse ». « Quand on parle avec eux, il ressort qu’ils sont au chômage, qu’ils ont des problèmes financiers. Le référendum ne les intéresse pas du tout, c’est un prétexte », a ajouté la source à l’ambassade.
Les CRS les ont évacués et un bilan des dégâts est actuellement en cours au sein de l’ambassade. Des dégradations sont en cours d’évaluation, ont confirmé les sources policière et judiciaire. Des incidents ont lieu de façon récurrente depuis plusieurs mois, avec un regain des tensions depuis quelques jours
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