Sans faire une allusion quelconque ni renvoyer à des personnes précises, il se trouve que certains principes de sagesse vont de soi, et se vérifient indistinctement telle une loi mathématique, quelque soit l’endroit de la planète où l’on se trouve .
Ainsi, il serait par exemple illusoire d’attendre d’un mauvais citoyen, que celui-ci prenne soin de la république, de ses affaires, de ses intérêts…! Le mauvais citoyen prendra d’abord et uniquement soin de lui-même. Il fera de la République une préoccupation plus que subalterne.
De même, il serait criminel de confier l’Institution scolaire à un mauvais élève, à un cancre. Par définition le cancre, c’est celui qui déteste l’école, pour qui l’école est une véritable punition, celui qui s’y rend à reculons, n’hésitant pas à emprunter des chemins buissonniers,…celui qui donnerait tout pour que l’école n’existât pas!
Beaucoup de Camerounais sont en effet surpris, voire choqués par les images circulant actuellement sur la toile, ou l’on peut voir des scènes de classes d’enfants au 21eme siècle, encore scolarisés dans des conditions dignes du Moyen âge: une véritable catastrophe! C’est chez nous que ça se passe, au Cameroun!! Grâce à la globalisation, au développement des moyens de transport ainsi que des NTIC, on a la possibilité pour peu qu’on s’y intéresse, de savoir ce qui se passe a l’autre bout du monde, mais aussi promener un regard indiscret sur ses misères multiformes . Pour nous l’extrême Nord est loin d’être l’autre bout du monde. C’est juste un bout de notre pays qui a été oublié, négligé. Le comble et le plus consternant est que l’Extrême Nord n’a pas le monopole de ce genre de misère dans notre pays. De deux choses l’une: soit nous avons tous besoin de connaitre ou de mieux connaitre notre pays, soit nous-nous sommes résolus à accepter cette misère comme une fatalité!
Fort de ce qui précède, je dis et réaffirme avec la dernière énergie que « Biya must go » reste tout aussi court que « Biya must stay »
Si on continue d’attendre des « Biya must go » qu’allant plus loin dans leur logique, ils daignent habiller leur slogan en répondant a la question « …And then?… »; « …Doing What?… »est la suite qu’on attend des Biya « Must stay ». Car comme nous pouvons tous en faire le constat, le pays n’en peu plus d’attendre, il se meurt…lentement.
Au stade actuel, et faute d’apporter les réponses attendues, les deux camps semblent en effet figés. Une telle situation sert de lit à tout, sauf au débat d’idées, qui ferait avancer la République. La nature ayant horreur du vide, c’est l’insulte et l’invective qui s’installent à la place, poussant au désespoir les âmes impatientes de voir enfin s’instaurer un débat constructif, un débat Républicain.
Dans ce climat ponctué par une inflation d’épithètes, il est important de savoir que lorsqu’on s’autorise à traiter des compatriotes de 5eme colonne, de terroristes, d’anti- patriotes, d’aigris, de frustres,… d’affames…juste parce qu’ils n’abondent pas dans notre sens, nous-nous exposons automatiquement à être traités du contraire; surtout quand nous dégageons la forte impression de toujours voguer au gré du vent!
Comments
0 comments
