Tony, de son vrai nom, TONYE AG ÉTIENNE LUCIANO, élève en classe de troisième au Lycée du Génie Militaire, n’ a pas retrouvé ses camarades de classe depuis la rentrée du 2eme trimestre, ce début janvier. Il ne répondra plus jamais présent à l’ appel, à la suite d’une noyade fatale survenue le 28 décembre dernier, à l’hôtel Tresor de PK8.
Retour succinct sur les circonstances de la noyade.
Au nombre de 5, Tony et ses amis se sont rendus le 28 décembre dernier à l’hôtel Tresor, situé dans le quartier PK8 à Douala, avec l’intention de profiter de la piscine qu’offre cet espace hôtelier.
Tony y est resté à jamais. Ces 4 autres amis le constateront après plusieurs dizaines de minutes de recherche de leur ami, qu’ un monsieur ait plongé dans la piscine et ramené des profondeurs, le corps inanimé de Tony. Toutes les tentatives de le réanimer resteront vaines. Et bien avant cela, le maitre-nageur déclinait toute possibilité de présence de corps dans la piscine. Il disait avoir été toujours là pour assurer la veille.
Une découverte extrêmement douloureuse, traumatisante pour ces 4 autres jeunes adolescents qui seront inconsolables. Tony est transporté à l’hôpital de la cité des palmiers, sans un seul de ses amis pourtant présents, dans l’espoir d’un ultime geste de secours. Hélas , rien n’y fera. Son corps est amené à la morgue de l’hôpital Laquintinie par la police.
L’ implication grave et incomprehensible du commissaire divisionnaire M. Oumarou
Une affaire aux allures de déjà vu, va prendre une tournure bien curieuse avec l’entrée en action de Monsieur M. Oumarou, patron de la police judiciaire de la région du Littoral.
Le récit de cette journée tragique, recueilli auprès des parents du défunt Tony, révèle plusieurs entorses et surtout, une bien curieuse implication du patron de la police judiciaire(PJ) dans le littoral.
Alors que les parents s’organisent encore pour venir récupérer les documents à la PJ de Bonandjo, leur permettant de prendre le corps afin de le faire autopsier, il va se produire un scenario des plus inimaginables.
Un jour avant l’arrivée des parents de Tony à la PJ, un inconnu, y a débarqué. Il s’est présenté à l’enquêteur comme représentant de la famille du jeune Tony et dit vouloir les documents lui permettant d’avoir accès au corps pour autopsie. L’enquêteur lui a demandé de décliner son identité. Il lui a répondu être un camerounais comme lui. Refusant de décliner son identité, l’enquêteur lui a demandé de libérer son bureau. C’est alors que surgit le boss, le Patron de la Police Judiciaire dans le Littoral, Commissaire divisionnaire M. Oumarou.
Son enquêteur lui explique ce qui se passe. A la grande surprise de l’enquêteur, son boss lui instruit de remettre les documents au monsieur inconnu. Même le commissaire divisionnaire M. Oumarou, ne demandera pas de pièce d’identité de ce monsieur. L’enquêteur s’exécute et le monsieur repartira avec les réquisitions souhaitées.
Le lendemain, arrivent les parents de Tony. Lorsqu’ils se présentent et déclinent l’objet de leur présence, l’enquêteur surpris, leur dit qu’ils ont envoyé un représentant de la famille récupérer les mêmes papiers la veille. Il leur dit avoir remis les documents à ce monsieur et ne peut plus rien. Qu il faut voir avec son chef, le commissaire divisionnaire Oumarou. Les parents désemparés demandent à voir le commissaire, qui évidemment refuse de les recevoir et les renvoie contacter désormais le Procureur de la République de Douala.
Morale sous les chaussettes, totalement perdus, déboussolés, les parents de Tony qu’ont rejoint d’autres membres de la famille, le soir à la maison, finissent par établir un lien entre le commissaire Oumarou, signataire de la réquisition dont ils ont une copie, avec une de leur connaissance.
Ils vont revenir à la charge pour obtenir un RDV avec le commissaire qui finit par accepter du fait de ce nouvel élément : un lien pas si lointain avec un membre de cette famille.
Pris par un autre rdv le même jour, ils ne se rendront pas chez ledit Commissaire, qui, ne voyant pas poindre la famille, finit par appeler la mère de Tony pour se fendre en des déclarations assez curieuses que nous laisserons les parents seuls s’autoriser à les reprendre s’ils le souhaitent.
Les questions ouvertes à la lecture de cette affaire.
Qui est l’individu à qui le Commissaire Oumarou a fait remettre la réquisition du corps ?
Quels sont les liens qu’entretiennent le commissaire Oumarou et ce dernier ?
Comment comprendre le rôle que joue le commissaire divisionnaire dans cette affaire ?
Pour quel(s) intérêt (s) ?
Rappelons au passage que le commissaire divisionnaire avait joué un rôle apprécié et honorable, au cours de l enquête préliminaire ouverte dans son unité, des suites des actes de torture perpétrés le jeudi 18 novembre 2021 au commissariat de sécurité publique du 9e arrondissement, à Douala ayant causé la mort de Monsieur NZIMOU Bertin, au quartier populaire Bépenda-Douala.
Etait-ce une erreur? Peut-il la rattraper?
Nous essayerons d’ en savoir davantage lors de notre entretien avec les parents de Tony, que nous espérons avoir dans la composante TeleVision de votre media, dans les jours qui viennent.
La rédaction.
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