Au Nigeria, 3 femmes se sont faites exploser, dimanche 22 octobre au soir à Maidugouri, capitale de l’Etat du Borno dans le nord-est du pays. L’explosion aurait entraîné la mort d’au moins 13 personnes et fait 16 blessés. Ce grenre d’attaque est malheureusement devenue un épisode fréquent.
Les deux explosions se sont produites dimanche soir, peu avant 22h, dans un quartier périphérique de Maiduguri. Elles ont été déclenchées par des femmes kamikazes. La première a actionné sa charge près d’un restaurant et la seconde a déclenché sa ceinture, près d’un camp de réfugiés. Et puis, il y avait une troisième kamikaze dont la ceinture ne s’est qu’en partie déclenchée.
Pour l’instant, ni les secours ni la police ne veulent commenter cette nouvelle attaque. Une attaque qui n’a pas été officiellement revendiquée. Mais elle porte toutes les caractéristiques de Boko Haram, qui depuis deux ans, se concentre sur des attentats suicides et non sur des attaques frontales avec l’armée nigériane. Boko Haram utilise régulièrement des femmes captives pour mener ses attaques.
Selon une étude récente menée par l’académie militaire West Point, entre avril et juin dernier, plus de la moitié des attentats suicides perpétrés dans le nord-est du pays, était causée par des femmes kamikazes. D’après ce rapport, ces femmes kamikazes agissent en général sous le coup de la menace et espèrent, à travers ces attentats suicides, échapper à la violence et au harcèlement de la part de Boko Haram.
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