Ils ont recu à titre exceptionnel des droits d’auteurs et droits voisins decidés par le Président de la République
L’esplanade du Ministère des arts et de la culture (Minac) était le théâtre ce lundi 28 septembre 2015, de la cérémonie officielle de répartition des droits d’auteurs et droits voisins aux artistes, décidée «à titre exceptionnel» par le Chef de l’Etat, son excellence Paul Biya, comme mentionné dans le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune qui relaie cette information dans son édition du mardi 29 septembre 2015.
Venus des dix régions que compte le Cameroun, ils étaient un peu plus de 1 171 artistes à avoir bénéficié de cette manne tombée tout droit du palais de l’unité à Etoudi, à Yaoundé. Répartis en deux catégories, dirigée vers six guichets mis sur pieds par les cadres du Minac, les artistes encaissent jusqu’au vendredi 02 Octobre 2015 des chèques allant de 100 000 frs CFA à 1 000 000 FCFA.
Sans surprises, l’opération pourtant décidée par le chef de l’Etat n’a pas manqué d’enregistrer des frustrés, qui ne se sont pas gêné pour manifester, en dépit de la déclaration de l’artiste musicien François Missé Ngoh face à la presse. Ce dernier, nommé par la ministre des arts et de la culture Ama Tutu Muna, président du Comité de la répartition exceptionnelle décidée par le chef de l’Etat, soutient que: «Tout se déroule dans le calme, il n’y a pas de tiraillement. Je crois que le travail que nous avons abattu a payé, même si tout n’est pas parfait. Il y a encore des choses à revoir. Nous avons encore des requêtes, des gens dont les noms figurent sur les listes, mais qui n’ont pas trouvé leur chèque. On ne sait pour quelle raison. Mais, je vous garantis que nous allons trouver une solution à tout cela».
Pour sa part, un responsable du Minac a déclaré au quotidien gouvernemental que «Vous savez que tous ne peuvent pas être contents. Il y a des artistes qui n’ont chanté qu’une fois et dont on ne joue pas les morceaux. Mais ces derniers prétendent avoir droit à quelque chose au même titre que les vrais artistes».
En attendant l’examen des requêtes, fondées ou non des uns et des autres, la distribution des chèques se poursuit dans la sérénité, dans la mesure où la plupart des artistes sont satisfaits de cette mesure présidentielle que personne n’attendait.
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