Ça se passe à Yaoundé. En marge d’une rencontre de cadres de partis d’opposition engagé dans une série de concertation pour adopter une stratégie commune face au pouvoir RDPC. Dont les cadres ont annonce leur intention de faire réviser la Constitution pour anticiper l’élection présidentielle prévue légalement en fin 2018.
C’est à la police que ces cadres qui devaient rejoindre ou précéder leur leaders font face. On en 2016. Les interlocuteurs de l’opposition, qui veut se réunir pacifiquement au siège d’une parti légal, sont les forces de l’ordre. Ces cadres, pour montrer leur engagement pacifiste ont choisi tout simplement de s’asseoir et enlever tout prétexte à la violence policière toujours restée impunie.
Sur cette première image on peut ainsi reconnaitre le le VP du MRC, Me Emmanuel Simh Emmanuel; le SG du CPP, Franck Essi, le Secrétaire national adjoint en charge des finances du MRC, Dr Alain Fogue Tedom; le Secrétaire national à la com du MRC et conseiller du Président national Sosthène Médard Lipot, un cadre de l’UPC des fidèles, le coordonnateur du parti Univers Dr Prosper Nkou Mvondo, entre autres. Sur d’autres, on voit les policiers rudoyer un cadre du MRC tandis que d’autres encerclent la présidente du CPP Edith Kah Walla et Alain Fogue!
La démocratie camerounaise a manifestement du chemin à faire! Car partout dans le monde, tout gouvernement qui prétend construire un système de démocratie pluraliste ne maltraite pas ses adversaires politiques.
Où est la convivialité démocratique ?
Car il sait qu’un jour ces derniers peuvent se retrouver aux responsabilités de l’Etat. Et il ne serait alors pas convenant que le pouvoir alors dans l’opposition soit traité comme des parias voire de dangereux gangsters! La convivialité démocratique qu’encourage la charte africaine de la démocratie, les élections et la gouvernance ((CADEG), ratifiée en 2012 par le Cameroun autorise pas ces méthodes. Ni le pacte internationale relatif aux droits civils et politiques , lui aussi ratifié par l’Etat du Cameroun.
On en vient à se demander si l’administration camerounaise qui est chargé d’appliquer les textes nationaux et les conventions régionales ratifiés par l’Etat du Cameroun, représenté par son gouvernement, est simplement ignorante de l’existence de ces normes régionales et internationales supérieures aux lois internes dès leur ratification.
Alex Gustave Azebaze
Tel:+237677528757
E-mail : agazebaze@gmail.com
Comments
0 comments