Le Japonais a été récompensé lundi pour avoir élucidé les mécanismes de l’autophagie, processus de dégradation et de recyclage des composants des cellules. Ses recherches sont cruciales pour comprendre le renouvellement des cellules et la réponse du corps à la faim et aux infections.
Le biologiste japonais a été distingué pour ses recherches sur l’autophagie, cruciales pour comprendre le renouvellement des cellules et la réponse du corps à la faim et aux infections.
BREAKING NEWS The 2016 #NobelPrize #Medicine awarded to Yoshinori Ohsumi @tokyotech_en ”for his discoveries of mechanisms for autophagy” pic.twitter.com/PDxWbSqoIX
— The Nobel Prize (@NobelPrize) October 3, 2016
« Les mutations des gènes de l’autophagie peuvent provoquer des maladies et le processus autophagique est impliqué dans plusieurs affections comme le cancer et les maladies neurologiques », a souligné le jury Nobel.
L’autophagie, dont l’origine du mot vient du grec (« phagie » veut dire manger et « auto » soi-même), est un processus qui permet la dégradation et le recyclage de composants cellulaires :
Autophagy ”self eating” is a process for degrading and recycling cellular components #NobelPrize #Medicine pic.twitter.com/glNWLPjxHe
— The Nobel Prize (@NobelPrize) October 3, 2016
Spéculations préalables
Comme chaque année, il avait donné lieu à des spéculations sur les récipiendaires potentiels.
La radio suédoise SR avait évoqué les Américains Gregg Semenza, William Kaelin et Peter Ratcliffe, qui ont regardé comment le corps mesure la concentration en oxygène.
Le quotidien Dagens Nyheter donnait les noms d’autres Américains, dont l’immunologiste James Allison ou le neurologiste Karl Deisseroth.
Les lauréats des Nobel de médecine des 5 dernières années
2014: John O’Keefe (Grande-Bretagne/États-Unis) et May-Britt et Edvard Moser (Norvège), pour leurs recherches sur le « GPS interne » du cerveau, qui pourrait permettre des avancées dans la connaissance de la maladie d’Alzheimer.
2013: James Rothman, Randy Schekman et Thomas Südhof (États-Unis), pour leurs découvertes sur les transports intracellulaires, qui font mieux connaître des maladies comme le diabète.
2012: Shinya Yamanaka (Japon) et John Gurdon (Grande-Bretagne), pour leurs travaux sur la réversibilité des cellules souches, qui permet de créer tous types de tissus du corps humain.
2011: Bruce Beutler (États-Unis), Jules Hoffmann (France) et Ralph Steinman (Canada), pour leurs recherches sur le système immunitaire qui permet à l’organisme humain de se défendre contre les infections, favorisant la vaccination et la lutte contre des maladies comme le cancer.
2010: Robert Edwards (Grande-Bretagne), le père des bébés-éprouvette.
Comments
0 comments