La sortie du Royaume uni, devrait pousser les Danois et d’autres, à quitter un espace qui ne les satisfait pas. En France, la question ne sera pas posée à la Nation parce que sa réponse serait très probablement la même que celle des Britanniques, alors que le monarque absolu français tient à se conformer aux dogmes bruxellois (conformes aux exigences états-uniennes) qui lui conviennent si bien.
Si l’Ecosse sortant du Royaume Uni, est accueillie par l’UE, rien ne pourra s’opposer à la sortie de la Catalogne de l’Espagne, à laquelle il sera difficile de dire « non ».
Ne resteront alors que les éléments du Tiers-Monde englobés dans l’UE (Roumanie, Bulgarie, Macédoine, Croatie, etc.) pour le plus grand bonheur du grand patronat qui fait pression sur les salaires en menaçant de délocaliser d’Europe occidentale vers une Europe centrale aux salaires attractifs. Lorsque l’Allemagne restera seule de l’ex-Europe des six, et qu’elle devra financer seule la foule des PECO, elle capitulera devant le coût ahurissant et l’UE aura vécu.
Il sera alors possible de revenir aux fondamentaux tels qu’ils se présentaient en 1950, tels qu’énoncés par Robert Schuman et souhaités par le chancelier Adenauer : la marche vers un Etat fédéral cohérent disposant d’un parlement et d’un gouvernement responsables devant la Nation, dont les pouvoirs seront clairement répartis entre l’entité fédérale et les entités locales, alors qu’aujourd’hui une « Commission » légifère sur les infimes détails de la vie quotidienne (l’évacuation des effluents des toilettes), le détail de la législation fiscale, dans l’opacité la plus totale, alors qu’elle est incapable de concevoir une « armée nationale européenne », de disposer d’un ministère européen des Affaires étrangères, qu’elle n’a aucun pouvoir sur la monnaie collective, donc aucune politique monétaire.
Pour que cette évolution ait une chance d’aboutir, il sera indispensable que les Français renoncent à la structure monolithique du pays imposée par Robespierre puis par le dictateur belligène Napoléon Bonaparte et qu’elle adopte une forme fédérale désirée par les Girondins, conforme à ce qu’il convient d’appeler le « régionalisme français » que manifeste en particulier la préservation des accents et parlers régionaux.
Dr Claude GARRIER
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