L’animatrice Karine Le Marchand a perdu vendredi le procès en diffamation qu’elle avait fait à son ancien compagnon, Lilian Thuram, qui l’avait accusée d’avoir porté plainte contre lui pour violences par vengeance. En septembre 2013, après une plainte (retirée dix jours plus tard) pour «violences conjugales», l’ancien défenseur avait expliqué que la vraie raison de cette plainte était son refus de satisfaire une demande de «compensation» pour «les années passées ensemble», sur fond de désaccord immobilier.
Estimant avoir été traitée de «menteuse», Karine Le Marchand demandait un euro de dommages et intérêts, pour laver son «honneur». Il était aussi question d’honneur pour l’ex-footballeur, qui avait rappelé avoir «mis sa notoriété au service de la lutte contre le racisme, la violence», jugeant insupportable d’être «accusé de cogner sa gonzesse».
Au bénéfice de la bonne foi
Tout en reconnaissant le caractère diffamatoire des propos litigieux, toutefois «sobres» et exprimés d’un «ton modéré», le tribunal correctionnel de Paris a relaxé Lilian Thuram, au bénéfice de la bonne foi. Les juges ont souligné que la procédure pour violences volontaires n’avait «pas abouti à une condamnation correctionnelle, mais à un rappel à la loi, qui n’équivaut pas à une déclaration de culpabilité».
Lilian Thuram «a pu valablement faire un lien entre le désaccord dans un couple en voie de séparation, désaccord qui de fait incluait des questions financières au 3 septembre 2013, et le dépôt de plainte (…), étant rappelé les déclarations divergentes de chacun dans ce cadre et l’absence de condamnation pénale».
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