Il est question de résorber le déficit de cette matière première se situant à 60 000 tonnes.
Pour l’année 2016, les entreprises agro-industrielles produisant les huiles végétales raffinées et le savon au Cameroun ont l’intention d’importer 60 000 tonnes d’huile de palme brute. Jusqu’au mois dernier, une partie seulement, notamment 9 000 tonnes de cette matière première, a déjà été importée et dépotée (détenu dans les cuves). Le reste, c’est-à-dire les 51 000 autres tonnes sont encore en cours d’importation.
En effet, une deuxième cargaison de 14 000 tonnes d’huile de palme brute flottante devrait être disponible au courant de ce mois de septembre 2016. Une troisième de 18 000 tonnes, déjà négociée et conclue, arrivera fin octobre et novembre 2016 et une quatrième de 12 000 tonnes est prévue courant décembre 2016. Cette opération a aussi pour objectif de rassurer le marché qui ne devrait pas souffrir de rupture. A titre de rappel, la consommation mensuelle d’huiles végétales raffinées (importées et produites localement) est de l’ordre de 15 000 tonnes et celle de savons de près de 18 000 tonnes.
’Association des raffineurs des oléagineux du Cameroun (Asroc), à elle seule, a une capacité de raffinage de 26 374 tonnes par mois et de production de savon de 20 095 tonnes par mois.
De l’avis d’Emmanuel Paul Nkoulou Ada, président du comité de régulation de la filière des oléagineux, cette importation permettra de résorber une partie du déficit de production structurelle de cette matière première dans le pays, se situant à près de 130 000 tonnes. L’année dernière, pour garantir un approvisionnement régulier du marché, le comité de régulation a sollicité et obtenu du gouvernement, que 60 000 tonnes d’huile de palme et de ses dérivés soient importées pour l’année 2016.
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