Vexé d’avoir été éconduit après un premier rendez-vous, un homme a demandé à la personne qu’il avait rencontrée de lui rembourser sa boisson. Coordonnées bancaires à l’appui.
Lors de son premier rendez-vous avec un homme qu’elle avait rencontré sur Tinder, Lauren Crouch, 28 ans, n’a pas senti le courant passer. Alors, quand son prétendant lui a proposé de venir passer une soirée chez lui, elle a poliment décliné. L’homme a contre-attaqué d’une manière pour le moins cavalière, relate «Metro». Consternée, Lauren a raconté sa mésaventure sur son blog appelé «No Bad Dates, Just Good Stories» (Pas de mauvais rencards, juste de bonnes histoires). «Donc, je recommence à faire des rencontres, mon premier rendez-vous dure 32 minutes et se termine avec le texto le plus alarmant que j’aie jamais reçu», résume la jeune femme.
Lauren explique que comme son prétendant ne boit pas d’alcool, elle lui a proposé d’aller prendre un café dans un établissement sympa. Mais il a préféré aller dans une chaîne de cafés froide et peu accueillante, «pour éviter d’avoir à traverser la route». Bref, un premier contact désastreux. «Sérieusement? Je me suis mis de l’eyeliner pour ça et voilà que je me retrouve dans un put*** de café Costa», s’énerve la Britannique sur son blog.
«Je n’aime pas gaspiller mon argent»
Après 25 minutes de conversation, le jeune homme lui a proposé de prolonger la soirée chez lui, mais elle lui a répondu que cette idée ne la mettait pas très à l’aise. Après avoir pris congé de Lauren, le Britannique a de nouveau tenté sa chance par SMS, lui demandant avec insistance si elle accepterait de venir souper un soir chez lui. Offusqué par le refus de la demoiselle, qui lui avait pourtant gentiment expliqué qu’elle n’avait pas senti «d’alchimie» entre eux, le jeune homme s’est vexé et a enchaîné avec un message odieux: «Tu peux me rembourser ton café? Je n’aime pas gaspiller mon argent. Je préfère l’utiliser lors d’un rencard avec quelqu’un d’autre. »
Estomaquée, Lauren lui a rétorqué qu’elle était prête à faire don de cet argent à la Royal British Legion, proposant même d’augmenter la somme, de manière à couvrir son trajet en bus. «J’aimerais pouvoir décider moi-même de ce que je ferai avec cet argent», lui a sèchement répondu le malotru, prenant soin d’ajouter ses coordonnées bancaires dans le SMS. La Britannique a fait savoir à son ancien prétendant qu’elle refusait d’accéder à sa demande, ajoutant qu’elle n’avait pas l’habitude de se présenter à un rendez-vous avec «une garantie de remboursement». «J’aurais voulu que ce soit une blague! Les rencontres, ça craint!», conclut Lauren, définitivement refroidie.
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