Dans un rapport publié ce matin et dont BBC Afrique a reçu copie, Human Right Watch (HRW) tire la sonnette d’alarme sur la situation en Gambie.
Selon l’organisation internationale de défense des droits de l’homme, à un mois de l’élection présidentielle prévue le 1er décembre 2016, le gouvernement réprime l’opposition politique. Une situation qui menace l’équité de la prochaine l’élection.
Jim Wormington chercheur à Human Right Watch, estime qu’il faut attirer l’attention du monde et de la communauté internationale sur la situation politique en Gambie.
Pour Jim Wormington, il faut « faire pression sur le gouvernement de Yahya Jammeh pour obtenir la libération des opposants arrêtes avant le scrutin de décembre ».
Le chercheur propose par exemple l’interdiction « de voyage aux USA et dans l’Union européenne de certains hauts fonctionnaires responsables de violations de droits de l’homme ».
Il espère que ces pressions permettront aux dirigeants gambiens de changer et de mettre fin à la culture de l’impunité en Gambie.
Jim Wormington appelle aussi les pays de la région à dénoncer la conduite du président Yahya Jammeh et à envisager la suspension de la Gambie de la CEDEAO, si la situation ne change pas avant la prochaine élection.
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