Au Festival international du film de Toronto (Tiff) qui se déroule du 8 au 18 septembre au Canada, plus de 300 films de réalisateurs venus du monde entier sont à l’affiche. Dimanche 11 septembre, le public a eu l’occasion de découvrir des films venus d’Afrique.
A Toronto, le public a pu assister à la projection de Queen of Katwe. Le film raconte l’histoire vraie d’une gamine des bidonvilles de Kampala, devenue championne d’échecs. La jeune Lupita Nyongo incarne avec brio l’héroïne de ce conte de fées par ailleurs un peu sirupeux, aux côtés de David Oyelowo. Ce dernier tient aussi le rôle principal dans A United Kingdom, l’histoire du premier président du Botswana.
Loin de cette Afrique revue et corrigée par les studios américains, la Nigérienne Rahmatou Keita est venue présenter The Wedding, un remarquable portrait de femme entièrement financé, produit et tourné sur le continent.
Dans une veine plus moderne, le Malien Daouda Coulibaly, propose Wulu, un thriller nerveux sur le trafic de drogue.
Quant aux Nigérians de la section « City to city », consacrés cette année à Lagos, ils sont venus en nombre présenter leurs films. Entre drames historiques, polars et comédies romantiques, il y en a pour tous les goûts. Comme si ce grand Festival international de Toronto s’était aussi donné pour mission de montrer les cinémas africains dans toute leur diversité.
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