Les signes d’ouverture se multiplient à Addis-Abeba, à peine une semaine après l’installation officielle du nouveau Premier ministre. Lundi dernier, lors de son discours d’investiture, Abiy Ahmed s’était montré très volontaire. Il a présenté ses excuses aux personnes ayant perdu des proches dans les récents mouvements de contestation ; il a tendu une main en direction des partis politiques d’opposition, des journalistes, des défenseurs des droits humains. Onze d’entre eux avaient été arrêtés le dimanche 25 mars : ils ont été libérés jeudi. L’atmosphère semble à la détente.
Comments
0 comments