Officiellement, la Conférence épiscopale se montre toujours confiante et répète qu’un accord pourrait être signé ce samedi 24 décembre dans l’après-midi. Mais il reste encore plusieurs détails à définir et les participants, eux, sont nettement moins optimistes ce samedi matin, alors que l’heure tourne. L’espoir d’un accord aujourd’hui s’est éloigné. Le pouvoir en place et l’opposition sont réunis depuis mercredi, sous l’égide de l’Eglise catholique, pour essayer de trouver une issue à la crise politique en RDC.
L’enthousiasme est un peu retombé ce matin à Kinshasa. Lorsque les participants se sont séparés cette nuit, à plus de 5h du matin, le président de la Conférence épiscopale était très confiant, assurant qu’il ne restait plus que du toilettage à faire.
Mais ce samedi 24 décembre, en arrivant à 11h au centre où se tiennent les débats, le ministre de la Justice a douché ces espoirs : il n’y aura pas de signature aujourd’hui, ce sera la semaine prochaine. Cela inquiète l’opposition. « Il faut qu’on signe ce samedi. On connaît nos politiciens. Si on ne signe pas aujourd’hui, les choses vont changer », martèle un représentant des Forces novatrices pour l’union et la solidarité.
L’un des quelques points de blocage qui persistent concerne la période de transition. Opposition et majorité n’ont pas encore réussi à se mettre d’accord sur le sort du Premier ministre, Samy Badibanga, qui vient de prendre ses fonctions. Il a été nommé en vertu d’un premier accord signé en octobre, mais par une partie de l’opposition seulement. A présent, le Rassemblement de l’opposition souhaiterait qu’il soit remplacé par l’un de ses membres.
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