Le 2 janvier dernier, après deux ans d’un long combat contre un cancer de la langue et et de la gorge, Michel Delpech s’est éteint à l’âge de 69 ans à Puteaux. Alors que les hommages n’en finissent pas d’alimenter la Toile, son compositeur et ami Roland Vincent s’est confié en exclusivité à Télé Star sur les derniers instants de la vie du chanteur.
En février 2013, la vie de Michel Delpech a basculé. En effet, le chanteur apprenait qu’il était atteint d’un cancer de la gorge et de la langue. Et alors qu’il pensait avoir vaincu la maladie, l’interprète de Pour un flirt était victime d’une rechute qu’il évoquait dans son livre « Vivre » disponible depuis le 19 mars dernier. Inquiet de peut-être ne plus pouvoir chanter, l’artiste préférait mettre sa carrière entre parenthèses pour se soigner. Mais après deux ans d’une lutte acharnée, l’artiste a finalement été vaincu par le cancer à l’âge de 69 ans.
Son décès a été annoncé par sa femme Geneviève Delpech à l’AFP. « Michel est mort ce soir à 21h30. Cela faisait trois ans qu’il se battait contre un cancer ». Le chanteur était hospitalisé à l’hôpital de Puteaux (Hauts-de-Seine), précisait alors son beau-fils. Si les hommages ont envahi les réseaux sociaux, Michel Drucker a annoncé la préparation d’un hommage télévisé pour le 23 janvier sur France 2. C’est lui qui avait annoncé prématurément en juin dernier la mort imminente du chanteur.
« Les dix derniers jours ont été terribles »
Dans un entretien exclusif accordé à nos confrères de Télé Star, son compositeur et ami Roland Vincent s’est confié sur les derniers jours de Michel Delpech, lui qui a collaboré sur le titre Chez Laurette. « Je l’ai toujours appelé mon petit frère car il avait sept ans de moins que moi, nous avons vécu 50 ans de fraternité« , a-t-il commencé. Et d’ajouter : « Après quelques années de séparation, nous nous sommes retrouvés lorsque son premier cancer s’est déclaré, je suis resté tout près de lui. Même pendant cette période où il était ‘invisible’, j’étais à ses côtés avec Michel Drucker et Didier Barbelivien. Depuis le mois de mars, nous savions que Michel était condamné, mais on n’y croyait pas. Les dix derniers jours ont été terribles. Aujourd’hui, bien sûr, je suis bouleversé par sa disparition mais également heureux de constater combien il était aimé. Ça l’aurait touché profondément« .
Source: Non Stop People
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