Pour Ferdinand Nguendet, le président du parlement ces questions doivent être clarifiées avant d’envisager toute prorogation de mandat.
Etablir un chronogramme clair des échéances électorales avant de demander toute porogation. C’est la condition posée par le président du Conseil national de transition (CNT-Parlement) en Centrafrique, M. Alexandre Ferdinand Nguendet. « ‘On ne peut pas aller de prolongation en prolongation de la Transition », t-il déclaré, à l’issue d’un entretien, le week-end dernier avec la présidente de Transition en Centrafrique, Mme Catherine Samba Panza, et le Premier ministre centrafricain, M. Mahamat Kamoun . « L’Autorité nationale des élections (ANE) doit faire un chronogramme clair des échéances électorales avant de demander une prolongation de la Transition aux chefs d’Etat de la CEEAC, car il faut éviter une nouvelle prolongation », a-t-il précisé. Au cours de leur rencontre, les trois responsables de la Transition en Centrafrique ont débattu des stratégies à mettre en place pour favoriser la fin en douceur de leur mandat. Cette annonce tranche avec les résolutions du forum de réconciliation qui a plutôt préconisé une prorogation immédiate du mandat de la transition.
De sources concordantes, la Centrafrique s’achemine vers un nouveau glissement du calendrier électoral. Le forum de réconciliation centrafricain a réclamé, lundi 11 mai, le report des élections, présidentielles et législatives, en prenant acte de l’impréparation des autorités de transition et malgré les demandes insistantes de la communauté internationale pour un retour rapide à la normalité constitutionnelle à Bangui. A la clôture de travaux, le forum – réunissant près de six cents délégués devant proposer une sortie de crise au pays – en a appelé aux autorités de transition pour qu’elles « introduisent au plus tôt auprès de la conférence des chefs d’Etat de la CEEAC (Communauté économique des Etats d’Afrique centrale) la demande de prorogation à titre exceptionnel de la transition » et donc le report des élections réclamées par la communauté internationale. Le forum demande aux chefs d’Etat de la CEEAC de « donner une suite favorable à cette demande », ont ajouté les participants en mettant en avant « la faible mobilisation des bailleurs de fonds pour financer les opérations électorales ». Aucune date pour les élections n’a d’ailleurs été proposée dans la déclaration
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