Les membres du comité de supervision des opérations y relatives ont été installés mercredi à Yaoundé. Objectif fixé par le DGSN: Mettre en place une carte d’identité «difficilement falsifiable»
Le Délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguélé, a procédé mercredi 12 août 2015, à Yaoundé, à l’installation des 12 membres du Comité chargé de la supervision des opérations de mise en place d’un nouveau système d’identification sécuritaire au Cameroun.
Parmi ces membres, on retrouve des représentants de divers ministères et des responsables de structures œuvrant dans le domaine de la sécurité de la nationalité pour l’Etat. Il s’agit notamment des responsables du Système de sécurisation de la nationalité camerounaise (Senac) et du Centre national de développement de l’Informatique (Cenadi). La société française Gemalto, à qui le marché de mise sur pied de ce nouveau système national d’identité a été attribué le 31 juillet 2015, est également représentée dans le Comité.
«Cette mise en place s’inscrit en droite ligne de la politique gouvernementale de modernisation et de sécurisation de notre état civil devenu très perméable et en proie à toutes sortes de manipulations. Maintenant, il faut qu’il se mette au travail. Je pense que les Camerounais sont impatients d’accéder à la nouvelle carte d’identité qui, je le précise, sera difficilement falsifiable», promet le DGSN.
Les délais de production et les conditions d’acquisition de la nouvelle carte d’identité n’ont pas été communiqués à l’issue de l’installation des membres chargés de veiller à la production de ce sésame. «D’ici peu, nous serons fixés sur les nouveaux critères», a juste indiqué Martin Mbarga Nguélé. «Quinze millions de Camerounais en âge d’obtenir une CNI» pourraient en bénéficier.
D’après les éléments communiqués par le patron de la police, les anciennes cartes ne seront pas annulées mais retirées «progressivement». Le système qu’envisage de mettre en place les autorités camerounaises se différencie du précédent dans la mesure où il prévoit cette fois «l’attribution d’un numéro unique et définitif pour chaque usager dès sa première identification. » Toutes choses qui font dire au DGSN: «Nous amorçons ainsi le processus définitif de sécurisation de notre nationalité».
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